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 Tamaki Suo.

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Nami
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Nami


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Date d'inscription : 28/09/2008
Age : 30

Tamaki Suo. Empty
MessageSujet: Tamaki Suo.   Tamaki Suo. Icon_minitimeSam 8 Jan - 23:55

Tamaki Suo.





© Host Club
Tamaki Suo. Vlcsnap-2010-06-27-15h27m20
« Tu te demandes probablement qui je suis, indigent enfant. Je suis un ange, et je viens éradiquer tes souffrances. Je vais t’amener dans un endroit meilleur. »
# FICHE D'IDENTITÉ :

♠ PRÉNOM(S), NOM - Tamaki Suo. (須王 環)
♣ SURNOM - L'Égide Égrisée.
♠ ORIGINES - Française, japonaise.
♣ DATE, LIEU DE NAISSANCE & AGE - 8 avril - France - 16 ans.
♠ SIGNE ASTROLOGIQUE - Bélier.
♣ TAILLE - 1m83.
♠ ORIENTATION SEXUELLE - Bisexuel.
♣ PARTICULARITÉ - Aucune, si ce n'est le fait que Tamaki vit dans un monde à part.
♠ VOS LIEUX DE RÉSIDENCE - Tamaki préfère vivre en France, dans une maison, au lieu de rester constamment dans l'arche de Noé. Étant une assez belle maison, il y reçoit parfois des membres de la nouvelle famille.
♣ CAMP - Noah.
♠ UNE PROFESSION EXERCÉE ? -
♣ RANG DE DÉPART - F.

# CAMP DES NOAH

♠ SOUVENIR DE NOÉ - L'Égoïsme.
♣ DON NATUREL - Tamaki est capable d’engourdir quelqu’un en le touchant. Plus il le touche, plus la partie du corps et engourdie. Ce pouvoir peut affaiblir un membre, le rendre moins efficace, moins habile, mais il le rend également insensible à la douleur.

# BEHIND THE SCREEN

♠ PRÉNOM -
♣ AGE -
♠ SEXE -
♣ DOUBLE COMPTE ?
♠ NIVEAU RP -
♣ UNE REMARQUE SUR LE FORUM -
♠ VANILLE OU CHOCOLAT ? -
♣ CODE -


I think you better leave, it's not safe here.


Histoire.

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« Qui es-tu mon enfant ? »
« Je suis un ange. »

La femme pris l’enfant dans ses bras, le serrant contre sa poitrine, comme si elle ne voulait plus jamais le lâcher. L’enfant se laissa faire, observant sa mère les yeux pleins de douceur.

« Je suis navrée d’avoir tout perdu. J’aurais voulu t’offrir plus. »
« Mère, vous m’offrez plus que ce que je ne désire. »

Les yeux de la femme s’humidifièrent, laissant prévoir des larmes. Ses lèvres d’un rose pâle frémirent. Ses longs cheveux, de belles boucles d’or, encadraient son visage autrefois charmant. Ô, son charme n’était pas réellement partit ! Il était toujours là, ancré dans ses traits. S’il n’y avait eut sur son visage cette mélancolie récurrente, creusant des rides précoces sur son teint de lait, elle aurait peut-être gardé un peu plus de sa splendeur, malgré sa maigreur. Mais cette teinte de chagrin était une tâche d’ombre sur sa lumière. Elle était toujours capable de séduire, et de se faire aimer, mais de quelle façon ! Son esprit blessé n’avait plus de quoi retenir ses amants.

« Je ferai tout pour toi, tu le sais, n’est-ce pas ? »
« Je le sais mère, votre amour est pour moi le plus beau des présents. »

Lui raconterait-elle une fois encore ses malheureuses histoires ? Celles qu’il connaissait par cœur, mais qui lui fendaient quand même le cœur à chaque fois ? Il réprima un sourire lassé, enfouissant sa tête dans le tissu poussiéreux que sa mère portait pour cacher son visage. Les douces mains de sa mère se posèrent sur ses joues.

« Tu n’es plus un enfant, Tamaki. Tu es un ange, et grâce à ce secret, toi et moi allons accomplir de grandes choses. Tu me crois, n’est-ce pas ? »
« Je vous crois, mère. »

Il était inutile de contredire sa mère, qui croyait toujours ce qu’elle disait, même au plus fort de ses erreurs.

« Nous allons retrouver nos richesses disparues. »
« Je vous accompagnerai au bout du monde, mère. »

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Une fois encore, ils sortirent de l’auberge à l’aube, leurs quelques affaires sous les bras, avec la ferme intention de ne pas payer les quelques nuits qu’ils avaient passé dans l’auberge. C’était ainsi qu’ils fonctionnaient à présent, ayant trop peu d’argent pour se permettre d’être honnête. Autrefois, ils vivaient dans une belle demeure de pierre, proche du palais et des cathédrales. Le soir, ils mangeaient jusqu’à ce que leurs estomacs protestent, accompagnés par des invités charmants. Désormais, ils ne pouvaient même plus payer une chambre dans une simple auberge en bois et torchis, dans les rues les plus pauvres de la citée. Selena en devenait malade, trop peu habituée à ce nouveau mode de vie, trop difficile pour ce qui était autrefois une dame. Une marquise.

« Mon ange, je vais retrouver ton oncle, il consentira peut-être à te prendre sous son aile. »
« Mais mère, je ne souhaite rester avec personne autre que vous. »
« Chut. Tais toi et fais ce que je te dis, tout ira bien. »

Son oncle était un de ses hommes qui n’inspire pas confiance, mais il était également le seul espoir pour Tamaki de retrouver sa vie tranquille et aisée.

C’était en effet une triste histoire, qui avait détruit la si noble famille des Suou. Un père, légiste du roi, avait gagné une bonne fortune, et s’était détaché de la classe moyenne des chevaliers pour s’installer avec sa belle petite famille dans la cour du roi. Sa vie était si aisée qu’il y eut des envieux, assoiffés de richesses, qui n’hésitèrent pas à trahir sa bienveillance. Son frère, par exemple, qui n’avait pas le talent de son cadet, vit naître au fond de lui un puissant sentiment de jalousie, qui s’exprima par la violence et le mépris. Incapable de tuer son frère par lui-même, et lui souhaitant une fin plus tragique, il paya quelques coriaces mercenaires pour commettre quelques crimes et rendre le Seigneur Suou faussement coupable. Lui qui avait exercé avec prouesse son métier de légiste, la cour s’écœura à l’entente des nouvelles, et aussi peu probable l’affaire fut-elle, elle ne fut pas remise en question, et le Seigneur Suou fut banni. Sa famille aussi.

Son honneur perdu, sa confiance blessée, l’homme voulu trouver son tortionnaire, mais il n’était plus accepté dans le cercle intérieur de la ville, où se trouvait les classes supérieures et ses espoirs de preuves. On souhaita l’achever, pour ne pas qu’il poursuive ses investigations pourtant veines. Un matin, alors qu’il cherchait un nouvel emploi pour s’occuper de sa famille, on l’assassinat sur le quai, jetant son cadavre à l’eau.

C’est pour ça que je n’aime pas les belles histoires. Elles ne peuvent que s’abîmer.
Le grand amour de Selena mort, cette dernière ne s’en remit jamais.
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« Dépêche-toi, mon ange, nous devons partir et vite. Il est temps pour nous de quitter cette ville. »
« Très bien, mère, si c’est votre souhait, je vous suis. »
« Tu es gentil, mon ange, j’ai de la chance de t’avoir. »

Si Tamaki n’aimait pas commettre du vol, il détestait encore plus recevoir par pitié. Et il n’aimait pas refuser ce que sa mère lui demandait. Il s’empara donc du cheval d’un voyageur, ne vérifiant même pas ce que contenaient les sacs qui pendaient à la selle. Ce serait toujours un plaisir pour Selena de fouiller dedans.

Tous deux sur le dos de la bête, ils partirent rapidement du village. Selena était contente de la bonne récolte de son fils, mais c’était indéniable : quelque chose la tracassait. Même si son fils ne posa pas de questions, elle ressentit sa curiosité, et elle savait qu’elle devait tout lui dire. Sa main glissa dans les plis de sa robe et elle retira des bijoux.

« Ton oncle n’était pas heureux de me voir. Il n’appréciait pas ton père, et il a refusé de t’aider. Je n’ai plus le pouvoir de demander justice, mais puisqu’on nous accuse de fourberies, autant en profiter. »

Elle rit, un rire affligeant mais un rire tout de même, et agita les bijoux devant le visage souriant de son fils. Il aimait entendre ce rire, aussi piteux soit-il.

« Alors allons-nous en, maman, vers un lieu meilleur. »
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« Un présent de ma grand-mère dont il me faut, hélas, me séparer. »

Le joaillier leur lança un regard intrigué et méfiant. Mais s’il ne fut pas dupe il n’en laissa pas plus paraître, et examina le bijou. Des espoirs de survie naissaient dans le cœur de Selena. Dans celui de Tamaki naquit le bonheur de voir sa mère espérer. L’homme leur présenta une somme rondelette que Selena s’empressa de ranger dans ses poches les plus sûres.

« Viens mon ange, nous méritons une sucrerie. »

Ils visitèrent le village où ils se trouvaient, ayant acheté deux bâtons de réglisse que Tamaki eut du mal a manger. Mais en voyant sa mère se régaler, il se dit qu’il prendrait l’habitude du goût, et continua à mâchouiller sa part.

« Où allons-nous maman ? Allons-nous rester ici, ou partir plus loin ? »

Ce village était à quelques lieux du premier seulement, et Selena était peut-être trop naïve, mais elle décida de rester ici.

« Je vais chercher une auberge où nous pouvons rester. Toi, tu devrais aller aux quais ou au marché, Il est temps que tu trouves un emploi. Peut-être que nous n’aurons plus besoin de déjouer nos hôtes, peut-être ne fuiront nous plus. »
« J’aimerais ça, mère. »

Lui serrant la main un dernier instant, il s’éloigna chercher quelconque embaucheur qui voudrait de lui. Quelle disgrâce, de chercher sa place ainsi ! Il était de noble famille, ça se voyait dans son allure, dans son regard, dans son sang. Or il n’avait fallut qu’une cruelle farce d’un abominable bourreau pour qu’il soit fichu dans la rue ! Il désirait tellement leur faire comprendre qui il était…
Une main ébouriffant ses cheveux blonds, il se dirigea vers le quai, et aperçu une église sur son chemin. De taille modeste, sa décoration ne l’était pas. D’innombrables statues ornaient ses façades, certains visages figés en de menaçantes grimaces sur les culées, d’autres en de doux sourires sur les gables. Il s’approcha, fixant un ange au regard bienveillant. Il observa autour de lui, et comme personne ne pouvait le voir, il poussa la porte et entra dans le bâtiment. Il fut directement au cœur de l’église, surveillé par la lumière des nombreux triforiums. Il fut fasciné par les voûtes à croisées d’ogive qui s’étalaient de colonne en colonne, permettant au toit d’être si haut.

« Ceci n’est pas un sanctuaire. Dieu n’est pas un gardien. Ceci est ta damnation. Dieu est un fou. »

La voix, crissant comme le grattement d’ongle sur un tableau noir, résonna entre les murs blêmes. Inquiet, le garçon fit un tour sur lui-même, ses yeux apeurés cherchant tout autour de lui. Soudain, à ses pieds, les tâches colorées que laissait la lumière en se filtrant à travers les beaux vitraux du dôme se dissipèrent. Le jeune garçon fut si paralysé qu’il dut se mordre violemment la lèvre pour se forcer à se retourner et voir qui bloquait la lumière derrière lui. Un instant, il vit une femme aux traits magnifiques. Un instant plus tard, il n’y avait plus qu’un monstre immonde. Il tomba sur le sol, ses jambes, hystériques, cherchant à l’éloigner. Le hurlement de l’irréelle créature glaça son sang. Un hurlement qui n’était qu’un effroyable chuchotement, halètement, le soupir d’un mourrant. Puis les lourdes portes de l’église s’ouvrirent à nouveau. Un éclat d’espoir naquit dans l’esprit du garçon, et ses yeux glissèrent vivement vers la source lumineuse qu’était devenue l’entrée. Deux silhouettes se dessinaient dans la clarté. Tamaki tourna la tête, et vit avec hébétement que le monstre n’était plus qu’un affreux souvenir.

« Garçon ! Viens ici tout de suite ! »

Tamaki était toujours incapable de penser clairement, et encore moins de choisir entre l’obéissance et la fuite. Or il n’eut pas le choix. Une des silhouettes le rejoignit en quelques pas et le força à se lever. L’autre silhouette, plus féline, s’effaça dans les profondeurs du bâtiment. On le secoua brutalement.

« Qu’est-ce que tu fous ici ? »

Mais le garçon lui lança un regard terrifié et puisque seuls sa peur et son silence voulaient bien lui répondre, l’homme poussa un soupir et emporta le garçon hors du bâtiment. Il se trouvait que l’homme voyageait à cheval, et il prit Tamaki avec lui sur la selle. Ce ne fut qu’à cet instant qu’il remarqua l’étui qu’il portait à la ceinture, et le pommeau de son arme. Une épée ? Sans la moindre parole, il enfonça ses talons dans les côtes de son destrier et s’éloigna avec son captif.
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« Bien, maintenant raconte moi ce que tu as vu dans l’église. »

Pensant qu’il serait gravement sermonné d’être entrée dans le dôme sacré, il fut plutôt surprit par cette question. Après s’être éloigné de l’église, l’homme l’avait amené dans une espèce de bar qui, d’après sa propreté et son calme, ne pouvait qu’être dans les cercles intérieurs de la citée. On lui avait servit du lait et un fond d’alcool pour le remettre de ses émotions. Après avoir hoqueté sur l’alcool qu’on lui força à boire, il s’empêcha de tuer le goût avec quelques gorgées de lait alors qu’on lui posait déjà des questions. Que devrait-il dire ? S’il parlait du monstre, on ne le croyait certainement pas, et alors il ne serait pas digne de confiance !

« N’espère pas me mentir, petit ! »

La voix dangereuse le fit frémir et il lança un regard réprobateur vers cet homme en armure. Qui était-il ? Un chevalier ? Ça en avait tout l’air.

« Je crains, sir, que la vérité est trop peu probable pour que vous la jugiez juste. »

L’homme écarquilla les yeux. Il y eut un moment de silence puis il éclata d’un rire obèse.

« Bien, j’ai deux mystères à t’arracher à présent. Premièrement, quelle diable bête t’as piqué dans l'abbaye pour te flanquer la frousse. Deuxièmement, où est-ce qu’un paysan comme toi a-t-il apprit tant de manières ?! Si tu crois pouvoir t’en sortir avec des mots doux, je te ferais vite comprendre le contraire, gamin. Maintenant, parle ! C’est à moi de décider de ce qui me semble juste ou faux. »

Tamaki appuya son regard. Rah ! Quel homme ennuyant ! Bon, puisqu’il désirait tellement tout savoir, il n’avait pas d’autre choix que de lui dire toute la vérité.

« J’ai vu quelque chose d’incroyable et d’effroyable. Un monstre je crois. Mais avant ça, une dame. »

« Bien. Bien que je doute qu’on croit ton histoire, je pense qu’il te serait plus avisé de garder ça pour toi. Mon camarade, que tu as du voir à l’abbaye, sait comment s’occuper des… monstres. »

Tamaki lui jeta un regard soupçonneux, mais l’homme se contenta de sourire. Il avait la peau dure et une petite barbe qui accompagnait l’étirement de ses lèvres.

« Bien, petit, maintenant dis-moi, qui es-tu ? »

Je suis un ange.

« Je suis Tamaki Suou, et je ne suis pas un simple paysan ! »

Mais s’il croyait faire effet, cet homme ne s’en affaira pas. Son sourire s’élargit. Il finit par faire parler le garçon d’avantage, et, satisfait du comportement du gamin, de ses confessions, et de son caractère malgré tout trempé, l’embaucha en écuyer. Ce qui était bien plus que ce que Tamaki pouvait espérer. Et ce qui prouva ce qu’était cet homme : un chevalier.
Ce chevalier était aussi Ran Ademis.
Et le camarade de Ran Ademis était un exorciste.
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Les années passèrent et Tamaki eut de quoi offrir à sa mère un logis, alors que lui-même passait le plus clair de son temps avec Ran Ademis. Après renseignement, Ran découvrit qu’en effet, Tamaki n’était pas qu’un simple paysan. Son entourage avait sut l’informer de la famille Suou, très reconnue. S’il fut informé de la fin de son histoire, il n’en prit pas compte et au contraire, choisit de rétablir un peu d’honneur à ce gamin en qui il nourrissait déjà de l’estime.

« Tu ne pourras probablement pas être légiste comme ton père, mais je peux t’offrir la chance de reprendre ton éducation de lettres et de suivre la voie du chevalier, en étant mon élève. »

« Ce serait un honneur que jamais je n’aurais osé imaginer ces dernières années, mais, vous avez tout rendu possible, sir. Je vous en suis fort reconnaissant. »

« Bien, c’est ce que je voulais entendre ! Commençons dès maintenant ta formation. »

Bien sûr.
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Quelques années supplémentaires furent de Tamaki un guerrier accomplit. Il savait manier le fleuret et se découvrit des facilités au tir à l’arc. Il était également passionné par l’écriture et spécifiquement la poésie. Il allait souvent voir sa mère, comme en cette fin de soirée. Ils avaient retrouvé les commodités des hautes catégories, et la vie était subitement bien meilleure.

« Mon ange, tu es toute ma fierté. »
- Mère, je ne suis rien sans vous.
- Non, je ne suis rien sans toi. Mais malgré tout, j’ai une requête à te demander.
- Je ferai tout pour vous, vous le savez.
- Venge ton père, mon ange. Lave notre nom une fois pour toute. Et tue celui qui a osé le salir.
- Puisqu’il est si important à vos yeux de voir cette tâche accomplie…
»


Monté sur son propre destrier, il retourna dans son ancienne citée, et grâce à son nouveau statut de chevalier, accéda sans problèmes aux nobles quartiers.

Il se présenta au roi. Il annonça son nom, et proclama la raison de sa visite. Peut-être que le caractère et la détermination du jeune garçon furent pourquoi le roi accepta qu’il mène ses investigations, tant qu’il n’abusait pas trop de ses droits dans sa quête de vérité. Il arriva bien vite auprès de son oncle, toqua à la porte, s’annonça au valet, et fit face au visage dédaigneux de son parrain.

« Tamaki… Alors tu ramènes ta sale face de rat ici ?
- Voyez-vous, je brûlais d’envie de vous revoir.
- Et que peut bien me vouloir un crétin comme toi avant de se faire expulser de ma maison ?
- La vérité.
- La vérité ? Tu me fais rire ! Dis-moi plutôt comment un fils de pute comme toi a réussit à sortir des égouts pour ramener sa sale face ici avec un titre honorifique aussi peu assorti ?
- Navré de vous contredire, mon oncle, mais ce titre me va à merveille.
- Ah, c’est ce que tu crois ?! Ton sourire me donne envie de gerber ! Sors d’ici tout de suite avant que je ne t’y oblige !
»

Repoussant d’un revers gracieux de la main une de ses mèches blondes, le jeune homme caressa de l’autre le pommeau de son épée et s’approcha de son oncle, un sourire charmeur ancré sur le visage.
« Je refuse de quitter cette joyeuse maison sans le moindre souvenir. Voyez-vous, j’ai été obligé de vendre les beaux bijoux de votre femme. Il me faudrait de quoi les remplacer.
- Répète, bâtard ?! Tu es entrain de me dire que c’est toi le salaud qui a volé ces colliers ?
- Je ne puis vous mentir, mon oncle.
- Toi, tu es aussi audacieux que ton putain de père ! Et tu vas subir le même sort que lui !
»

Le regard de Tamaki s’enflamma aussitôt.

« Haha, pauvre con, moi qui pensais que votre faillite suffirait à vous balayer. Il faut croire que je t’ai sous estimé. Mais ça n’a aucune importance, puisque tu vas crever. »

Tamaki se redressa sur son siège, alors que son oncle s’était déjà levé, le regardant de haut comme il adorait faire.

« Et veux-tu savoir comment j’ai réussis a me débarrasser de ton paternel ? Rien de plus simple ! Le pauvre n’était qu’un idiot. Ils ne sont tous que de pauvres benêts ! Ton père, ta mère, le roi, toi ! Tous ! Mais.. Mais moi… Moi, j’ai le pouvoir de te tuer sur le champ ! J’ai le pouvoir de tuer tout le monde ! »

Ses lèvres s’étirèrent pour laisser entrevoir ses grandes dents, telles des amandes pilées, s’entrechoquer lors de son ricanement nerveux mais si satisfait. L’homme assena un coup de point dans le ventre de Tamaki qui se plia en deux. Il mit sa main sur le manche de son fleuret mais son agresseur s’était déjà retiré. Les mâchoires serrées, il suivit l’ombre de son oncle par l’entrebâillement de la porte qu’il avait précipitamment ouverte. En rentrant dans la pièce, il se retrouva seul. Il jeta un regard autour de lui, un regard qui se paralysa bien vite lorsqu’un horrible crissement, une voix grinçante comme des ongles sur un tableau noir, lui figea le sang…

Il resta figé et doucement, tout doucement, leva la tête pour se retrouver face à face avec le visage d’une jeune femme. Bien que les yeux de la belle soient morts, ils semblaient sonder le plus profond de son âme, et le fait de se sentir si vulnérable le fit trembler de peur. Son fleuret tomba au sol lorsque les doigts fins et froids de la créature féminine se posèrent sans agressivité sur ses joues. Un ricanement s’extirpa d’entre les lèvres de la créature. Puis du coin de l’œil, il vit son oncle faire un pas en avant, cruel et peureux en même temps. Sa voix était incertaine mais venimeuse a la fois. Il bombait le torse mais ses doigts s’accrochaient désespérément aux moindres plis de ses habits. Il était fier de l’illusion de contrôle qu’il croyait avoir sur des créatures qui n’en avaient que faire de lui. Oh ignorance.

« Tu vois, j’ai ce qu’il faut pour que tu chies dans ton froc. Tu vas mourir, ici, maintenant, tout de suite. Souviens-toi bien de mon visage ! Je suis celui qui a pourrit ta vie ! Du début jusqu’à la fin ! Et je vais prendre le plaisir de massacrer ta mère aussi. »

Les lèvres du garçon tremblèrent de rage, mais il ne pouvait rien contre la créature inhumaine qu’il avait face à lui. Cette incapacité à se défendre lui donna envie de hurler toute sa colère, mais rien n’y fut.

Pourtant les choses se déroulèrent bien étrangement. La créature l’examina encore un moment, puis elle sembla sourire, l’air satisfaite. Elle tourna la tête vers l’oncle de Tamaki est ricana à nouveau. Elle lâcha subitement Tamaki et s’avança vers l’homme arrogant. Elle parla, et sa voix faisait froid dans le dos.

« Je me suis bien servit de toi. Mais aujourd’hui je vais te jeter à la poubelle, tel le déchet que tu es ! Les hommes sont des créatures amusantes. Tu m’auras divertie, toi et tes balbutiements stupides et égoïstes. Mais maintenant je ne désire rien d’autre que de te couper la langue. »

L’homme sembla mourir de peur. Son visage prit une teinte inquiétante de blanc, et il se retourna pour fuir en hurlant. Rapidement, Tamaki fut seul dans la pièce. Tout était passé extrêmement vite, et il ne parvenait pas à appréhender ce qu’il venait de voir. Après quelque minute, la main appuyée sur le ventre, il sortit de la maison le plus rapidement et silencieusement possible.
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À cheval, circulant au pas dans les ruelles de son ancienne ville, Tamaki ne pouvait que penser à ce qui venait de se passer. Tout était redevenu bien plus calme, bien plus … réel, maintenant que l’animosité des gens autour de lui se faisait entendre. Tout de même préoccupé par ce qu’il avait vécut, il ne remarqua pas le cheval au teint doré qui vint se coller au sien. Seule la voix cristalline qui se glissa à ses oreilles le fit lever la tête.

« Eh bien, quel désastre revêt ainsi ce beau visage d’un voile si sombre ? »

L’adolescente qui venait de l’aborder ne put s’empêcher de rigoler en le voyant prit au dépourvu.

« Je…
- Chut, ne parlez point je vous prie. Je ne puis prendre le risque de vous voir vous excuser et de me retrouver seule, moi qui était si heureuse de trouver une si charmante compagnie.
»

Ne le laissant rien dire d’autre, elle lui prit les reines de ses mains et guida son cheval jusqu’à une place tranquille où seuls quelques enfants jouaient auprès d’un chien. Tamaki trouva enfin le courage d’élever la voix.

« Je suis navré de ne point pouvoir vous divertir.
- N’aillez crainte. La tristesse de votre visage ne m’a point échappé, et, voyez vous, j’ai en moi une curiosité qui me pousse à en apprendre d’avantage, et peut-être même de vous aider, si c’est en mon pouvoir. Pourquoi ne vous ais-je donc jamais vu ? D’où venez-vous, ô preux chevalier ?
»

Descendus de cheval, ils les guidèrent jusqu’à la fontaine pour que les deux bêtes puissent taire leurs soifs. Tous deux dans l’espace rétréci qui se trouvait entre les deux équidés, ils s’observèrent. Il était étrange de tomber sur une telle rencontre après avoir vécu un tel choc. Son état d’esprit n’en était que plus chamboulé. Mais, le sourire qui illuminait le visage juvénile de l’adolescente était en lui-même un réconfort. Il y avait dans ses yeux acajou une douceur qui ne laisse pas indifférent, mais qui repose, et qui aspire à la confiance.

Lorsque le crépuscule colora la pierre de la fontaine d’une teinte rougeâtre, ils prirent différents chemins en se promettant de se revoir.
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Il n'y a pas de vrai bonheur dans l'égoïsme.

Tamaki Suo. Vlcsnap-2010-06-27-14h19m53Tamaki Suo. Vlcsnap-2010-06-27-14h38m46Tamaki Suo. Vlcsnap-2010-06-27-14h12m25Tamaki Suo. Vlcsnap-2010-06-27-19h45m14Tamaki Suo. Ouran-high-school-host-club

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L'amour est un besoin si exclusif que, pour se satisfaire, il sacrifie même l'égoïsme. La preuve, c'est que, sitôt ce besoin passé, l'égoïsme reprend son empire.



Dernière édition par *. Nami le Mer 12 Jan - 1:00, édité 30 fois
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Nami
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MessageSujet: Re: Tamaki Suo.   Tamaki Suo. Icon_minitimeDim 9 Jan - 0:25


Suou Tamaki
Tamaki Suo. Tamaki4nl8


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Tamaki Suo. Th_43
Got your heart.
# VOUS ÊTES :

NOM, PRÉNOM(S) - Suou Tamaki.
SURNOM -
CAMP - Noah.
RANG DE DÉPART - F
RANG ACTUEL - F
COMPORTEMENT AU COMBAT - tranquille, passionné, courtois.
STRATÉGIE - Offensif. Attrapeur.

# TABLEAU DES COMPÉTENCES :

FORCE - [5/10] Le pouvoir de Tamaki ne résulte pas dans la force, bien qu'il puisse utiliser son arc comme arme au corps à corps. En effet, les deux extrémités de l'arc sont tranchantes.
DÉFENSE - [4/10] Tamaki aura le pouvoir de transforrmer ce qu'il veut en cristal. En utilisant cette technique sur lui même, il sera plus ou moins capable de se protéger contre certaines attaques. Rien d'autre.
VITESSE - [8/10] Tamaki n'est pas extrêmement rapide. Cependant, les flèches illimitées qui proviennent de son arc dorée peuvent, combinée au savoir faire de son unique utilisateur, être suffisamment rapide pour déjouer l'œil humain. .
MENTALE - [5/10] Un des pouvoirs de Tamaki consiste à modifier son apparence dans l'esprit de la personne choisit, ce qui n'est pas une attaque très offensive.

# DES'CRIPTION GÉNÉRALE :

SOUVENIR DE NOÉ - L'Égoïsme.
DON NATUREL - Tamaki est capable d’engourdir quelqu’un en le touchant. Plus il le touche, plus la partie du corps et engourdie. Ce pouvoir peut affaiblir un membre, le rendre moins efficace, moins habile, mais il le rend également insensible à la douleur.
ÉLÉMENT PARTICULIER - Paralysie, engourdissement.
QUALITÉ DU DON - Parfait pour attraper ses proies.
DÉFAUT DU DON -


Rang F.1 « L'ARC ÉGRISÉ »

    Tamaki obtient un arc, et une forte habileté au tir. Il est capable d’immobiliser une victime à 100 mètres de lui en la retenant par ses flèches. Ces flèches sont en or, et en plumes blanches. Les deux extrémités de l’arc sont tranchantes.

    Son Évolution :
    ( Rang ...) : En fonction de votre rang qui montera surement, vous pouvez améliorer d'ores et déjà à l'avance votre technique.
    ( Rang ...) : En fonction de votre rang qui montera surement, vous pouvez améliorer d'ores et déjà à l'avance votre technique.
    ( Rang ...) : En fonction de votre rang qui montera surement, vous pouvez améliorer d'ores et déjà à l'avance votre technique.



Rang F.2 « FLÈCHES ... »

    Certaines flèches sont dotées de capacités spécifiques. Leurs pointes sont des joyaux.

    ( Saphir ) Certaines d’entre elles, en atteignant une articulation spécifique de sa victime, ne la blessent que très peu mais paralysent le membre raccroché à l’articulation.

    ( Rubis ) Une fois leur cible atteinte, le rubis se liquéfie et s’éparpille sur la zone touchée, pouvant ainsi coller objets ou formes vivantes à leur entourage. ( Or le joyaux est petit, et la substance en petit quantité ).

    Son Évolution :
    ( Level E ) ( Emeraude ) Une fois leur cible atteinte, l’émeraude se transforme en un gaz verdâtre. La fumée peut-être repoussée, mais si elle atteint la bouche ou le nez de sa cible, cette dernière aura les sens troublés, voir bloqués.

    ( Level D ) ( Améthyste ) Ce joyau violacé semble battre comme un petit cœur. Il est attirant, et le plus on en est proche, le plus on est perdu entre le rêve et la réalité.

    ( Level C ) ( Cristal ) Une fois la cible atteinte, le cristal émet une vive lumière, capable d’éblouir ou de simplement illuminer les alentours. En revanche, il est également capable d’absorber la lumière.



Rang E « MIRROIR FLATTEUR »

    Tamaki est capable de se métamorphoser mais uniquement dans l’esprit de sa victime. Ce ne sont que des changements minimes, mais qui peuvent se révéler troublants, ou alors attirants en suivant les goûts de la victime, qu’elle soit homme ou femme. Il peut prendre des traits familiaux ou hostiles.



Ajout facultatif :
Spoiler:

Rang F
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Rang E
TEXTE

Rang D
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Rang C
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Rang B
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Rang A
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Dernière édition par *. Nami le Dim 9 Jan - 17:29, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Tamaki Suo.   Tamaki Suo. Icon_minitimeDim 9 Jan - 3:55


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L'amour est un besoin si exclusif que, pour se satisfaire, il sacrifie même l'égoïsme. La preuve, c'est que, sitôt ce besoin passé, l'égoïsme reprend son empire.

L'amour, c'est l'égoïsme en deux personnes.

L'égoïsme des autres ne nous fait pas plus de mal que l'esprit de sacrifice de ceux qui nous aiment.

L'égoïsme aspire à la solitude pour échapper à la dépendance.

Le grand défaut des comédiens, un égoïsme plus démesuré encore que chez les autres êtres humains.

L'égoïsme est le poison de l'amitié.

La charité n'est que le prolongement d'un égoïsme bien compris.

L'amour abstrait de l'humanité est presque toujours de l'égoïsme.

Egoïsme de prétendre vivre pour les autres : nul n'a besoin que l'on vive pour lui.

Il n'y a pas de vrai bonheur dans l'égoïsme.

Montrez-moi un homme heureux, moi, je vous montrerai la suffisance, l'égoïsme, la malignité, à moins que ce ne soit la totale ignorance.

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MessageSujet: Re: Tamaki Suo.   Tamaki Suo. Icon_minitimeMar 11 Jan - 19:58

Famille; (5 lignes minimum)
Physique; (8 lignes minimum)
Caractère; Narcisse passionné, qui pleure facilement. C'est un garçon sérieux qui pense toujours ce qu'il dit. Pour lui, toutes les filles sont mignonnes, et il aime surtout ce voir les séduire.
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MessageSujet: Re: Tamaki Suo.   Tamaki Suo. Icon_minitime

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