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 Shame Kensas Remady

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Nami
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Nami


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MessageSujet: Shame Kensas Remady   Shame Kensas Remady Icon_minitimeSam 25 Juin - 0:44

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♣ Shame Kensas Remady ♣

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    SURNOM : ... Il n'en a pas même si certaines "victimes" de son absence de coeur ont déjà prononcé le mot "Shameless" dans un piètre attentat d'ironie. Histoire de peindre la réalité comme les grands philosophes. Bien essayé.
    NOM DE CODE : Swallow. ( Qui en somme veut dire Hirondelle, sauf pour ceux qui ici ont soif. Aheum. )
    DATE DE NAISSANCE, AGE :
    GROUPE : Rebelle.
    FONCTION : Hm. Je pourrais facilement en inventer une. Genre, Celui-qui-fonce-dans-le-tas. Ou Celui-qui-se-propose-pour-les-missions-les-plus-folles. Ou si vous préfèrez Idiot-Electrique. Mais pour éviter des maux de tête ou des ronchonnements on va dire qu'il n'en a pas vraiment. Simple membre.
    PRO/ANTI IMPÉRIALISME : Anti Impérialisme, même s'il donne juste l'impression de s'amuser où qu'il soit.

♣ Just a broken wheel onto your way ; ♣


« Déterminé - Narcisse Passionné - Energique - Insouciant - Hautain - Franc - Sarcastique - Hypocrite - Dragueur - Têtue - Joueur - ... »

Tentons ici de saisir l’instable. De mettre la main sur des traits de caractère en constante croissance, se courbant telles des paraboles et se froissant parfois.

DON : Léthargie.

    Léthargie
    Nature : s. f.
    Etymologie : Provenç. litargia, litarguia ; ital. letargia, du grec (voy. ).


    Ce mot a quelques variances dans sa définition. Nous allons toutes les exploiter, et ainsi saisir parfaitement tout ce qui consiste ce pouvoir.

    - État dans lequel on semble mort, étant sans haleine et sans pouls. Être en léthargie. Tomber en léthargie.

    C’est l’aspect principal du pouvoir de Shame. Il peut « engourdir » les choses vivantes qu’il touche. C’est à dire : en touchant un bras, il peut endormir le membre, le rendre plus ou moins inutilisable. Comme si la personne atteinte avait des fourmis dans ce bras premièrement, puis plus le bras est atteint, plus il sera endormi, comme s’il subissait une anesthésie locale. Ce qui entraîne aussi une désensibilisation. La douleur est atténuée. Voir complètement masquée. Encore une fois, cela dépend de combien de temps il active son pouvoir. Il est également capable d’y mettre un terme. Dans tous les cas, s’il ne s’en préoccupe pas, l’effet s’estompera. Cela dépend encore d’à quel point votre membre est touché. Ce n’est jamais très long. Il suffit de faire référence à la réalité ; cela prendra le même temps qu’il vous faut pour voir les impressions de fourmillement s’arrêter, ou le temps qu’il faut au sang pour couler à nouveau comme il faut.

    - Terme de médecine. Sommeil profond et continuel dans lequel le malade parle quand on le réveille, mais ne sait ce qu'il dit, oublie ce qu'il a dit, et retombe promptement dans son premier état.

    Que ce passe-t-il lorsque Shame vous touche la tête ? Nous vous ne rêvez pas. Ou plutôt, si, justement, vous rêvez ! Les choses deviennent floues. Petit à petit, c’est comme lorsque vous vous réveillez entre deux rêves, que vous bougiez, que vous parliez, mais que vous ne vous en souvenez plus jamais, si ce n’est pour deux trois images persistantes au fond de votre esprit. C’est dans ce demi-éveil que vous plongez. Les moins résistants risques de s’endormir, mais ce n’est pas là la fonction exacte de ce geste.

    J’aimerai si possible que cette variation du pouvoir dépasse la simple idée de « confusion », qui n’est pas excessivement utile, avouons. Voilà mon idée ; Shame pourrait, en touchant la tête de son adversaire, troubler donc ses pensées, et entraîner en conséquence une utilisation maladroite du pouvoir de ce dernier. En gros, l’adversaire aura bien du mal à user de ses capacités normalement. Il n’annule en aucun cas le don, mais fait subir au conscient de son adversaire une sorte de… léthargie. ( Non, sans blague ? 8D )

    - Fig. Nonchalance apathique, comparée au mal de la léthargie.

    Vous l’auriez compris : les effets sont liés au temps. Dès que la main de Shame quitte votre corps – car le contact est obligatoire – l’effet s’estompe, pas brusquement, mais progressivement, et la vitesse de progression dépend totalement du degré d’engourdissement dont vous êtes victime. Petit détail ; ce pouvoir ne peut pas traverser une armure, mais un fin morceau de tissu n’empêche pas le contact.

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http://saito.morning-glow.net/icons.php

Code:

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Dernière édition par Nami le Sam 16 Juil - 21:27, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Shame Kensas Remady   Shame Kensas Remady Icon_minitimeLun 27 Juin - 1:37

    Shame s'étira lentement, jouant délicatement avec le moindre de ses muscles. Pour les réveiller peut-être, sortir de cette torpeur presque maladive dont il quittait le brouillard, doucement mais sûrement. Les yeux encore vitreux, à cause de la veille, sa main droite tâtonna avec précaution l'autre côté du lit où une silhouette se dessinait sous les draps immaculés, rencontrant d'abord la peau, puis enfin le corps entier de Liam.

    " Oh putain. T'as pris cher. "

    ( J'AI RIEN FAIT. )
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Nami
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MessageSujet: Re: Shame Kensas Remady   Shame Kensas Remady Icon_minitimeSam 16 Juil - 21:10



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SHAMELESS ♛
« Flick your cigarette, then kiss me
Flick your eyes at mine so briefly :
Your leather jacket lies
In sticky pools of Cider Blackberry »


PRÉNOMS, NOM - Shame Kensas Remady.
SURNOM - ( En recherche. )
Pour ce qui est des autres surnoms... Il n'en a pas, même si certaines "victimes" de son absence de coeur ont déjà prononcé le mot "Shameless" dans un piètre attentat d'ironie. Histoire de peindre la réalité comme les grands philosophes. Bien essayé. Quelque chose de plus affectif ? Hm, chut.
DATE, LIEU DE NAISSANCE & AGE - France, 2 Décembre. Il a 22 ans.
SIGNE ASTROLOGIQUE - Sagittaire. Et puisque ça semble vous intéresser ; troisième signe du feu. ( Chaud chaud ! )
ORIENTATION SEXUELLE - Bisexuel bien sûr. Impossible de choisir pour lui. ( Inutile de vous dire qu'il n'est plus vierge depuis longtemps. )
PARTICULARITÉ - Shame est un acrobate. Super souple ! Il aime d'ailleurs avoir une double vie, et en plus de sa villa en France, parcourir un peu le monde dans sa caravane, dans laquelle il a accueillit quelques personnes pour exploiter leurs capacités et former une sorte de famille. Une vie de bohème à laquelle il se tient pour le moment. En plus de ça, il se plaît à apprendre la manipulation du feu. Un peu de richesse dans les mains d'un homme qui ne cherche sûrement qu'à impressionner.
VOS LIEUX DE RÉSIDENCE - France. Il a assez de fric pour voyager, et entretient une espèce de caravane.
CAMP - Civil.
PROFESSION EXERCÉE - ( En recherche. )
RANG DE DÉPART - F

# CIVIL.

AVATAR ;
- SAITOU HAJIME de Hakuouki Shinsengumi Kitan.
- Et si possible SHIKI de Togainu No Chi.

# BEHIND THE SCREEN

PRÉNOM - /
AGE - 17
DOUBLE COMPTE - /
SEXE - Girls just wanna have fun !
NIVEAU RP - Moyen ? Correct ? JESAISPAS.
UNE REMARQUE SUR LE FORUM - Un filet de bave ça vous vas ?
VANILLE OU CHOCOLAT ? -
CODE - LERO.

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Be my prisonner for the night.


J’aimerais vous dire “matez les images, ça reposerai mes doigts”, bah ouais. J’ai mis pleins de belles images, mais je dois quand même trouver le pont parfait entre le narcissisme et la laideur, c’est cool. Et non, non non, je suis tout à fait charmante !

Donc. C’est un dieu, on ne peut le décrire ! Non plus ?

Bon, okay.
Shame à la première impression ; que vous soyez dans une ruelle sombre le soir, que vous soyez dans un champ de marguerites ou de maïs au solstice d’été, que vous soyez au pôle nord sur une banquise immaculée, en voyant Shame vous serez impressionné non pas par peur, ni par ébahissement, juste par ce sentiment de l’étranger, de l’inconnu. Car Shame traîne derrière lui une espèce de cape collante qu’on nommera mystère. Pourquoi ? Sans doute est ce son côté gamin ténébreux, et ses habits qui font toujours penser au style semi-classe avec des penchants metrosexuels qui se laissent voir surtout dans son fidèle manteau. Des habits qui reflètent son caractère aventurier et voyageur. En effet, ces habits sont choisit avec un effort de réalisme ; il prend ce qui est utile à ses multiples voyages, et qui a toujours une touche donc un peu bagarreur. Outre ses accoutrements, son regard peut aussi être moteur pour cette aura mystérieuse. Un regard très moqueur. Sarcastique. Qui lui, plus irrationnel, laisse croire qu’il en sait beaucoup sur la vie. Ce qui est faux. Comme quoi les apparences sont des aides précieuses mais aussi de fausses amies.

Shame dans la précision ; 1m82 est la taille de Shame. Il est donc assez grand, mais pas monstre non plus. Son poids ? Très moyen. Une musculature ne permet pas de s’envoler. Et l’acrobatie construit bien. Si ses muscles sont saillants, ils ne déforment pas pour autant. Puis il ne voudrait pas être trop maigre, ni trop léger. Sinon comment plaquer des gens ? Ses cheveux, il ne s’en préoccupe pas plus que ça, bizarrement. Il ne les coupe que rarement, et ils tombent sur ses yeux, dans sa nuque, sombre comme de l’encre. Parfois, ils deviennent si long qu’il s’en fait une petite queue de cheval dans la nuque en attendant de les recouper. Ce qu’il fait pourtant souvent lui-même. Quand aux traits de son visage, ils sont assez robustes, carrés. Pas gros. C’est plus une question de mâchoire que de joues. Ses mains sont munies de doigts fins et travaillés aussi. L’acrobatie entraîne de nombreuses parties du corps, mais égratigne aussi, c’est pourquoi il a des cicatrices presque imperceptibles, de simples petites traces blanches et discrètes sur les paumes.

Shame dans la deuxième impression ; il est très rare que cette impression advienne. Shame est pleins de surprises, mais elles restent collées à cette première impression qu’on a de lui. On ne le connaît jamais suffisamment pour avoir cette deuxième impression. Celle qui est son regard frustrée, et ce sourire étrange qu’on ne sait définir lorsqu’il saisit enfin quelque chose qui lui avait jusqu’alors échappé. Cet air rêveur quand il se réveille. Ce regard en ferraille lorsqu'il prononce une phrase avec gravité. Mais plus encore, Shame est différent quand il a peur. Il devient sec, méchant. Il est froid et distant : il fuit. Il fuit toute relation humaine qu'il ne gère pas comme il veut. Un amour un peu trop sincère ? Ne vous attendez pas à le voir de si tôt. Ou alors de si... près. Shame, lorsqu'on connait l'origine de ses mille et une réactions, il est un peu plus qu'avant. Et c'est exactement cette chose qu'on ne peux agripper chez notre personnage. Pas avant de l'avoir jouer, pas avant de l'avoir sculpter un peu plus. C'est pourquoi je termine ce paragraphe ici, car les réponses n'existent pas encore.

Shame et son regard ; un paragraphe pour ses yeux ? Et oui, car c’est un sujet un peu particulier. Je vais vous épargner les « il lit au fond de vous », « ses pupilles sont des saphirs brillants de milles feux plus beaux encore que le joyau du diadème de Serdaigle ! ». ( HP 7 est over-classe. ) Je vais vous en mettre encore plus à la gueule ! Shame à un œil ROUGE. Avec des capacités super sonic lazers de la mort qui tue. Tatatatam ! Bon, vous pouvez me tuer maintenant. Non, en fait, il n’y a pas de lasers palpables qui puissent s’en échapper, mais j’ai en effet décidé de faire de Shame un homme aux yeux vairons, pour la simple raison que ses deux personnages de référence ont des yeux de couleurs différentes. Shame a donc un œil bleu. Son autre œil a une couleur plus particulière, et non du vert comme on pourrait s'y attendre. Cette particularité n'est pas naturelle, et elle s'est installée lorsqu'il avait 8 ans. Et pour des raisons inhabituelles aussi. À vous de découvrir ce secret dans son histoire, si vous en aviez la foie. ( Après quoi, vous me diriez "impossible !", oui je sais, moi qui voulait faire une histoire rapide et simple et au top du réalisme, j'suis pas très douée pour m'arrêter quand les idées débarquent dans ma tête. Les histoires de mes personnages c'est une des choses qui m'éclate le plus à faire.














PLACE












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Feel the fear and do it anyway.


Tentons ici de saisir l’instable. De mettre la main sur des traits de caractère en constante croissance, se courbant telles des paraboles et se froissant parfois. Oui, tentons, car est-ce vraiment une chose aisée de comprendre ce qui se trame dans nos têtes ?

Shame a une sorte d’énergie infatigable, mais calme. C’est-à-dire qu’il peut se montrer doux, mais les rouages de son esprit sont toujours en action. Il est rare qu’il ne fasse rien, étant soit en plein voyage, en plein boulot, ou en pleine quête. Ne rien faire serait chose difficile pour lui, car cette énergie se caractérise par un fort désir d’arriver premier partout. Une étrange sympathie émane de sa personne, et sans elle certains pourraient le croire bien arrogant, à force de toujours prendre la gloire, même lorsqu’elle ne lui appartient pas. Et d’ailleurs, il est assez arrogant, mais en tient souvent la mérite, puisqu’il ne cesse de progresser quant à ses capacités physiques, calculant tout en fonçant dans le tas, se créant des défis et les réalisant dans la foulée. La défaite n’est pas quelque chose qu’il accepte facilement. Il est également très difficile à suivre vu sa fougue, et c’est cela la seul chose qui entrave à son caractère de chef, plus son esprit indépendant qui le pousse toujours à aller plus loin. Un des maîtres mots de Shame est LIBERTÉ. Il s’agit peut-être même de son unique maître mot. En effet, c’est un garçon qui aime se sentir libre, et c’est en tombant sur une caravane qu’il eut l’idée de voyager dedans, matérialisant ce songe rapidement. Il va où il le veut, et ne s’oblige à aucun ordre. Plus que ça encore, cette chasse à la liberté entrave toute vie amoureuse. Shame prend, affectionne, ne cesse de tomber sous milles charmes tout en repoussant tout sentiment sincère. Jamais n’est-il tombé suffisamment amoureux pour trouver son cœur robuste en tourment, mais si un jour cela devait arriver, une espèce de vulnérabilité n’hésiterait probablement pas à venir le faire frissonner. Tout en sachant qu’il lui faut du temps pour voir ce qui devrait sauter au yeux. Surtout lorsqu'il est question d'émotion. Seules celles dirigées envers sa petite sœur sont claires.

Shame se laisse constamment entraîner par son instinct. Il fait tout ce qui lui semble amusant. Il traque les gens, drague les gens, embête les gens. Il ne peut s’empêcher de toucher à tout objet qui l’intéresse, que ce soit un instrument de musique, une œuvre d’art, une arme. Il aime apprendre, voyage, et surtout essayer. Autant dire qu’il n’est pas paresseux. Avec toute cette énergie, vous diriez sans doute qu’il dort bien la nuit ? Et bien non, c’est extraordinaire. Il est insomniaque. Puis il aime la nuit. C’est pourquoi son mode de vie est assez spécifique ; ses heures de sommeil se situent entre 6h du matin à midi. Il dort mieux le matin. Il est donc très probable de le voir en cavale sous le clair de lune et de le retrouver entrain de sortir de sa caravane ou de sa chambre avec un air endormi, lorsque le soleil tape à son apogée. Son côté batailleur et son énergie abondante lui offrent souvent beaucoup de ressources, il n’hésite pas à venir en aide à qui que ce soit, cependant, attendez-vous à ce qu’il demande quelque chose en retour. Le feu qui se consume dans ses veines le remet aisément sur selle pour de nouvelles cavalcades à la conquête de buts aussi ambitieux ou glorieux que risqués.

Il donne beaucoup d’amour sans se compromette. Ce ne sont que des spectres d’un amour passager. En réalité, le véritable amour l’effraie. Les conséquences d’un tel amour lui semblent contraires à ses principes. Mais peut-être est-il juste ignorant, au fond. Quant à l’amitié, la belle, la vraie, il y tient vraiment. Il peut être un compagnon exemplaire, mais en attends de même de l’autre personne, sinon l’indifférence l’emportera. Une telle personne trouvée, il ferait beaucoup pour elle, se ferait présent au moindre appel, et surtout vengeant cette personne si besoin.

Bien qu'il aime discuter avec les gens, étant très curieux et joueur, si quelque chose d'autre l'intéresse ou si cela devient ennuyeux, il sera rapidement distrait. De même, si quelque chose l'intéresse ou si une certaine hâte le prend, et si quelqu'un est trop hésitant à le suivre, il la laissera sans lui laisser le temps de choisir. Il aime jouer avec les mots, et détestant l'ennuie, il fait souvent des conversations les plus simples de vrais jeux, tels des puzzles ou des devinettes, des sous-entendus ou de simples moqueries. Il ne refuse jamais rien. Même lorsque les choses peuvent sembler douteuses. Si un tueur en série lui disait de le suivre, par exemple, il aurait sûrement la folie d'accepter, par simple curiosité. Lorsqu'il est déçu, il est largement contrarié, cependant. Il peut devenir assez cruel dans ses jeux.



La mère et le père ♣

    Isidor Cassius Remady & Kayla Amédée ;

Le frère et l'aimée ♠

    Logan Remady & Milly Tamara Coulange ;

La petite soeur ♦

    Lydie ... Remady ;

La bestiole ♥
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    Lilith ;





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To wherever the wind may take me.

Que savons-nous de ceux qui nous embrassent alors que nous sommes encore des enfants ? Rien. Nous les embrassons en retour et c’est tout, on les serre du plus fort que l’on peut et ils nous répondent en nous serrant plus fort encore.
[ Falaises ]

« Lydie. Tu m’entends ? Écoute, dépêche-toi de sortir, ok ? Maman en a un peu marre. »

Je posais ma main sur son ventre rond et doux. Il était blanc. Tout blanc ! Comme son visage, à force de ne pas sortir. Je la préférais avec des couleurs, tout de même, mais elle était trop soucieuse. Ma mère avait tendance à être vite malade, et c’est parce que Lydie était entrain de naître dans son ventre qu’elle ne se risquait plus dehors. J’avais beau lui dire de sortir rapidement, ma mère me disait qu’il faudrait attendre encore un peu. Heureusement, Logan était là pour sortir avec moi. Grâce à lui, je pouvais aller partout. C’était ça, qui était bien, quand on était majeur. C’était mon grand frère, et depuis le départ de mon père, c’était lui qui s’occupait de nous. Ma mère étant fragile, il n’en avait pas trop le choix. Si un jour il avait prévu de partir en voyage, si un jour il avait prévu d’aimer, il n’en avait plus le temps. Il travaillait, puis il rentrait à la maison, comme un père célibataire avec une femme sur le dos. Et moi je savais qu’il était amoureux. J’avais tout vu. Je savais même qu’elle s’appelait Keyla. Oh, elle était jolie, c’était sûr.

Quand j’ai vu ma sœur pour la première fois, je l’ai trouvé encore plus belle. Oh, ce n’était encore qu’un petit corps aux joues bouflues et aux yeux perdus, certes. Mon frère et moi l’avons pris dans nos bras. Nous l’avions vu grandir en grandissant nous même. Lydie. Logan. Moi. Shame. Et je ne savais pas pourquoi je portais ce nom étrange. Le plus insignifiant des trois et pourtant plein de sens. On grandissait, et un jour nous nous sommes tous retrouvés coincés chez nous. Nous avions beau vivre en Champagne-Ardenne, nous subissions un hiver extrêmement rude. La neige et la glace qu’on voyait derrière les carreaux des fenêtres nous disaient clairement qu’il ne valait mieux pas sortir, si cela était possible. Subir n’était pas le mot que j’employais, cependant. Notre feu de cheminée était mille fois plus agréable lorsque nous observions les paysages polaires de la Suède qui avaient flottés jusqu’à notre seuil. J’enroulais mes bras autour de ma sœur pour la réchauffer.

« Tu vois ces flocons ? Ce sont les anges qui pleurent.
- Ils pleurent ? Pourquoi ?
- Ils pleurent de bonheur en voyant le monde si blanc et beau. »

Il neigeait plus fort encore, le lierre translucide avait cessé de grimper, et les bourgeons argentés avaient cessé de grandir. Et du coin de l’œil je voyais l’inquiétude de mon frère, non destiné à nous, mais à celle qui chérissait. Et cet amour, malgré le temps, était aussi immaculé que la neige, et aussi sublime que la glace. Et aussi distant que nous étions maintenant avec l’extérieur.

Quelques années plus tard, l’hiver n’empêcha pas au facteur de venir nous déposer une lettre du Yorkshire. Notre père. Alors que nous observions les doigts tremblants de notre mère ouvrir cette lettre avec une lenteur frustrante, nous nous observâmes du coin des yeux. Que faisait mon père au Yorkshire ? Il travaillait là bas. C’était là qu’il avait toujours habité. Et en tombant éperdument amoureux de Kayla, il avait du faire des choix. S’il avait réussit à mener son boulot à bien ici, en France, pendant quelques temps, il avait dut remonter là haut. Il travaillait pour nous, mais son absence se faisait sentir. Il était persuadé de pouvoir atteindre son post tellement souhaité là bas, et rejoindre rapidement sa famille. Mais les jours passaient, ses visites se faisaient de plus en plus rares. Et Kayla en pleurant ne se doutait pas que la fidélité de son mari était sans faille, et que son travail seul pouvait contenir son amour un certain temps.

Voilà ce qui arrive quand on donne un bout de son coeur à quelqu'un : il finit par s'emparer de vos pensées et se réserve une large part de votre esprit.
[ Si tu me voyais maintenant. ]

On toqua à la porte, et quand je vis de qui il s’agissait, j’hurlais le prénom de mon frère. Paniqué, il accouru, et je lui lançais un regard triomphant avant d’ouvrir entièrement la porte, lui laissant voir celle qui se trouvait sur la palier. Il s’empressa de venir à sa rencontre, me donnant une frappe discrète en passant. Je m’éclipsais donc, gardant tout de moins une oreille ouverte. J’eus du mal à saisir la raison de sa venue, mais j’ai crus comprendre qu’il s’agissait tout simplement d’une visite. J’étais curieux de savoir ce qui se trouvait dans le panier qu’elle avait apporté, mais je n’osais pas venir les déranger juste pour ça. J’appris plus tard qu’il s’agissait tout naturellement de fruits, car ses parents avaient un verger, et ils vendaient lorsqu’ils ne donnaient pas. Elle resta peut-être une heure, avant de partir, car mon frère avait une après-midi chargée. Elle revint plusieurs fois dans les semaines qui suivirent, mais souvent, mon frère n’était pas là, et j’hésitais parfois à lui dire qu’elle était passé, car il s’en attristait parfois. Ma sœur n’avait pas encore autant de tact, et elle le charriait même parfois, assurant qu’il était un très mauvais prince charmant.

Puis elle cessa de venir.

J’accompagnais donc mon frère chez elle. On appris qu’elle avait une maladie oculaire qui la rendait aveugle. Mon frère en pleura, mais seulement une fois qu’on était reparti. La demoiselle, chagrine, ne sortait plus de chez elle. Comment attirer l’homme qu’elle aimait dans son état ? Pourtant mon frère venait souvent déposer mille et une chose chez elle. Il s’était juré de s’occuper d’elle, d’être là. Mais il ne cessait de s’obliger à sa famille. Il devait s’en occuper. Il devait faire attendre celle qu’il aimait. Et pourtant notre mère le poussait à s’envoler.

Dans le temps, je croyais être la seule à éprouver des sentiments, mais je ne suis qu'une infime partie d'une humanité souffrante. C'est heureux que la plupart des gens saignent à l'intérieur de leur coeur, sans quoi cette terre serait vraiment terriblement sanglante.
[ L'herbe Bleue. ]

Et la banquise pris feu.

Les flammes ravageaient la maison, comme bien des maisons avant nous, et bien des maisons après. En voyant la fumée, j’accourais. Je savais que ce noir dans le ciel s’échappait de chez nous. Il n’y avait pas de maison suffisamment proche de la notre pour qu’un doute persiste, même à ma distance. J’entendais un cri. Un appel si urgent et si paniqué que son sens m’échappait. Quand je suis arrivé, on a crié mon nom. Logan me donna Lydie, couverte de suie et pleurant toutes les larmes de son corps. Puis sans attendre, il retourna dans la maison, en me criant de courir. Mais je n’ai pas su faire plus que quelques pas.

Ils s’en seraient sortit si tout ne s’était pas écroulé. J’étais déchiré, entre l’écroulement et les pleures de ma petite sœur. J’ai choisi l’improbable, le risque. La bêtise. Le courage borné. J’ai dis à ma sœur de resté éloignée et à mon tour je m’engouffrais dans les ruines. Je tombais sur mon frère. Piégé. De toutes mes forces j’ai poussé le bois brûlant qui le retenait. Il me dit de fuir, j’ai continu a forcer. Le bois a craqué. Il ne parvint pas à marcher. Je restais pour l’aider. Je le traînais presque. Puis un autre mur est tombé. La fenêtre a éclaté.

xxx

J’ouvrais les yeux. Du moins, j’ouvrais un œil. Et cela fut douloureux car le sang séché sur mon visage craquela et s’infiltra entre mes paupières. Ma main semblait trop sale pour que j’y touche mais la chose était trop désagréable. Seulement, lorsque je voulu bouger ma main, cela se prouva impossible. Non pas parce qu’elle était absente, ni parce qu’elle était cassée. Simplement parce que mon corps ne répondait pas, et que une bonne partie de ma tête était obstruée par un voile de douleur que je ne reconnais pas encore. Si j’eus réussis à bouger cette main, sans doute m’en serais-je rendu compte, mais j’étais fortement engourdi. Lorsque j’ouvris enfin cet œil, je vis, allongé à côté de moi, mon frère. Je l’observais un moment. Il avait l’air endormi. Il me faisait face, les paupières closes. Avec un élan de douleur, mes lèvres s’entrouvrirent, sèches. Très sèches.

« C’est fini pour nous … ? »

À ces mots, il ouvrit les yeux. Je vis sur son visage du soulagement. Un sourire fragile anima ses lèvres.

« Ça ne peut jamais être fini pour nous. Nous sommes des frères, Shame. On se tient les épaules. »

J’en fus étrangement rassuré. Je pouvais fermer les yeux à présent, j’étais fatigué.

Deux minutes plus tard, ou 20 peut-être, j’entendis des hoquets. J’ouvris les yeux. Mon frère crachait du sang. Un râle déforma sa bouche. Sa tête retomba par terre, et il vit que je l’observais.

« Sh… Shame. Dis, dis lui que je l’aime, je t’en supplie. » Le sang coulait de sa bouche. « Que je l… l’aime depuis toujours. »

J’écarquillais les yeux. Incapable de dire un seul mot.

« Vis, vis et dis le lui pour moi. »

Mon poing se serra. Je me sentais mal, horriblement mal. J’avais froid, tellement froid. Et pourtant ma peau brûlait.

« No… non. Toi. Toi tu… tu… »

Le silence me regagna alors que je le voyais se débattre avec une nouvelle vague de douleur, de spasmes, de frissons, et de sang. Soudainement il sembla se calmer. Il tourna la tête vers moi. Sa voix n’était plus qu’un murmure.

« C’est la seule chose que nous apprend la mort, Shame. Qu’il est urgent… d’aimer. »

Une boule d’angoisse s’attaqua à mon ventre. Je sentais mes ongles sur mes paumes. Je sentais la sueur dans mon dos. Je sentais enfin mes jambes, et elles tremblaient. Cet éveil ne fut pas sans la douleur. En m’agitant, j’agitais la douleur. La réalité. La cruauté du moment. J’appelais mon frère plusieurs fois. Je levais un bras jusqu’à lui. Puis je tentais l’impossible. Je parlais plus fort et je soulevais la tête. Et la nausée fut de trop. Ma tête retomba d’où elle venait, poids insupportable. Et je savais pertinemment que je me réveillerai seul. Il n’y avais personne près de chez nous.

Qu'est-ce que l'on peut faire ? Qu'est-ce que l'on peut faire de plus ? On peut faire plus. On peut l'aimer encore. L'aimer encore, c'est l'aimer un peu plus. Il n'y a que ça à faire. C'est-à-dire ne rien faire. L'aimer comme on l'a toujours fait.
[ Je vais bien ; ne t'en fais pas. ]

Mon père nous retrouvas collés ensembles, ma sœur et moi. À la vue de notre maison, il lâcha toutes ses affaires. Il se jeta à genoux devant nous, et déjà ses larmes nous étaient douloureuses. Nous avions passé la nuit dehors et ainsi décida-t-il de nous amener au centre ville. Nous laissant dans les mains des docteurs, il retourna à notre maison. On ne le revit plus avant de très longues heures. Avant la nuit et le jour qui s’ensuivit. Je dormis la plus part du temps. On m’anesthésia pour s’occuper de ma tête. J’eus des cicatrices au visage après qu’ils m’aient retiré les éclats de verre. Des égratignures ici et là. Rien de permanent. Mon œil fut une autre histoire. Entre déchirement, hémorragie, troubles, je vais vous épargner les détails. Tout ce que je voulais c’était savoir qui Lydie se trouvait près de moi, même si les larmes faisaient toujours briller ses grands yeux écarquillés.

Retour en angleterre. On y passa plusieurs années. Mon père devint invivable. On le poussa à retourner travailler pour s’occuper, mais s’il y retourna, les choses avaient irrémédiablement changées. Mais d’autres événements le sortir de cette torpeur. Mon chagrin était envolé, oublié. Je m’occupais de ma sœur. Et on eut la visite de notre belle grand-mère, que notre père avait plus ou moins réussit à ignorer depuis qu’elle s’était remarié. Pendant une partie de ces années, elle s’occupa de nous, trouvant notre père bien peu compétant dans son état. Lydie et moi allons bien. Mis à part une séquelle à mon œil, quelques troubles de la vision, un fantôme de chagrin sur nos cœurs, nous allions bien, nous rions. Et nous vivions bien puisque le nouveau mari de cette femme avait de quoi vivre. Quelques années plus tard, nous héritions de cet argent, bien que nous soyons déjà partit de nos côtés. Ma sœur décida de venir avec moi en France, là où nous vivions avant. Passant auprès des tombes de notre mère et de notre frère pour leur payer nos hommages, nous retournâmes sur les cendres de notre maison pour voir qu’il n’y avait plus rien. Rien que de la forêt. Rien que de la neige et du lierre brûlé. Cet hiver, les anges ne pleuraient pas.


Seize années de solitude, de haine de soi, de peurs informulables, de désirs à jamais inassouvis, de douleurs inutiles, de colères inabouties et d'énergie inexploitée étaient contenues dans ce corps.
[ Antéchrista. ]

blabla


Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu'un, comment douter de sa présence en soi ? Un être qui a compté compte toujours.
[ Ni d'Ève ni d'Adam. ]


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