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 Un nouveau pouvoir très contraignant.

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Nami
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MessageSujet: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:44

Il était seul, assis sur son lit, tenant dans ses mains un jeu de cartes. Lentement, le jeune homme les fit glisser entre ses doigts. Deux d’entre elles étaient illuminées d’un éclat paisible. La première représentait une femme, tenant dans sa main un arc et une flèche. Sur l’autre, des ronces s’enroulaient comme de longs serpents autour du corps tremblant d’un homme terrorisé. La Carte de la Terre et la Carte du Metal. Les épines et les flèches, les deux seules qu’il savait réveiller pour l’instant. Doucement, il les laissa retomber, et observa les 5 autres cartes qui le narguaient, ne souhaitant pas dévoiler leurs dessins. Elles étaient plus sombres, et leurs motifs étaient flous, ne cessant de se dérober à son regard. L’une était noire, entièrement, et pulsait d’un éclat menaçant. Il la délaissa sans demander son reste. Une autre représentait un animal, quelque chose de grand, d’imposant. Il la reposa plus doucement sur ses draps, la laissant se rendormir. La suivante représentait une silhouette, mais la lumière changeante que lui offrait la carte l’empêchait de distinguer ce qu’elle avait de particulier, et, agacé, il la rejeta. Son innocence lui demandait beaucoup d’effort, elle le laissait s’acharner contre les cartes qu’elle avait composées. Si autrefois il ne s’agissait que d’un véritable jeu de cartes, les scientifiques de la congrégation les avaient remodelées en sept pouvoirs différents, qu’eux-mêmes ne connaissaient pas. L’innocence avait choisi. A Lust de découvrir son choix désormais. Sept cartes, solides, données blanches à Lust, puis s’étant recouvertes de motif quelques jours plus tard. Il n’avait eu aucun mal à distinguer les motifs des premières, puis l’innocence avait décidé de le laisser travailler un peu plus. Et c’était ce qu’il faisait, chaque soir.

Une autre des cartes était entièrement floue. Il ne se fatigua pas plus, c’était inutile. Il agrippa donc la dernière. Il y avait une sorte de monument dessus. Se concentrant, il força ses yeux à se fixer sur le dessin, cherchant à en découvrir les secrets. Deux piliers artistiquement gravés, et entre eux, quelque chose. Un drap ? Ses yeux verts se firent sceptiques. Non, pas vraiment. Une étoffe précieuse, qui paraissait s’agiter au gré d’un vent venant de nul part. Le long des piliers qui la soutenait, des formes animales qui couraient, sautaient, volaient… Brusquement, une brise sans source connue vint agiter la carte qui s’illumina, retombant plus loin, au milieu de la chambre. Lust allait se lever pour la ramasser, intrigué, lorsqu’une voix résonna dans son esprit, comme lorsqu’il avait percé le secret des deux premières cartes. Il s’attendait à entendre un nom d’élément, puisque c’était ce qu’il avait recherché chaque fois sur les cartes, mais cela ne fut absolument pas le cas ;

Cartes des Métamorphoses. La double identité.

Il tressaillit, saisissant la carte, avant d’hocher la tête suite à son scintillement insistant. Lust prit donc la parole, d’une voix hésitante bien qu’il connaisse le processus pour soumettre définitivement la carte :

« Carte des Métamorphoses. La double identité. »

Et il se passa… Rien ? Le gamin souffla, frustré, et agita vaguement la carte entre ses doigts. Et bien ? Il était censé se passer quelque chose, là !
Ainsi soit-il. Un instant plus tard il se cognait le nez contre le parquet. Vacillant sur ses pattes, il tenta de lever une main pour se frotter le visage. Avant de s’étaler de nouveau, sans la moindre grâce. Mais mais mais ! Qu’est ce qu’il se passait là ? Battant la queue, encore plus frustré qu’avant, Lust se figea soudainement. La queue ? Les pattes ?
Son regard descendit lentement vers les pattes noires et duveteuses qui le soutenaient. Galopant jusqu’à la salle de bain, Lust réussit à se hisser sur le lavabo, jetant un regard perplexe au miroir qui se trouvait au dessus. S’appuyant contre la surface glaciale, il cligna des yeux. Face à lui se trouvait un très jeune chat à l’épaisse fourrure noire, et aux yeux vert émeraude. Oui, okay, tout s’expliquait.

Enfin non. Il restait un petit problème. Il était censé faire quoi maintenant, hein ? Avec un miaulement furieux, qui le fit sursauter, Lust bondit de l’évier, dérapant sur le carrelage de la salle de bain, avant de s’arrêter, réfléchissant à toute allure. Bien. Il allait voir Kanda, cela lui paraissait curieusement évident. Mais comment sortir, lorsqu’on est un chaton minuscule et que la poignée de porte semble se trouver… très très haut ?

Le félin fit volte-face, pivotant vers la fenêtre entrouverte qui laissait exhaler les odeurs fraiches si typiques d’un début de soirée. D’un bond souple, il se hissa sur le rebord, et jeta un regard un peu embêté vers le bas. Okay. La poignée de la porte n’était pas si haute comparée à cette fenêtre. Tournant la tête vers le rebord de la fenêtre voisine, il bondit dessus, un peu étourdie à l’arrivée, cherchant une porte qui soit ouverte. Insatisfait, il sauta vers une nouvelle fenêtre, ouverte celle-ci, et se faufila à l’intérieur de la chambre. Dix minutes passèrent alors qu’il attendait, assis sur le parquet, que l’occupant le remarque. Mais il n’y avait personne, et il manqua de perdre patience, jusqu’à ce que quelqu’un entre dans la chambre. A toute vitesse il se glissa dans l’entrebâillement de la porte et courut dans le couloir, ignorant le regard étonné de l’exorciste.

Les couloirs étaient presque déserts, heureusement, il n’avait pas envie que quelqu’un le soulève avec affection. Lui il voulait Kanda. Juste Kanda, nanméoh. Alors, une fois de plus, il galopa jusqu’à la porte de la chambre de l’exorciste Le plus Grognon de la Congrégation de L’ombre. Et accessoirement celui qu’il avait décidé de coller à tout jamais. Kanda était un défi, pour un gamin qui veut que tous l’aiment. Car Kanda n’aime pas, et cela, pour Lust, était tout simplement scandaleux. De plus, il était profondément fasciné par le coté grincheux mais en quelque sorte, droit, du jeune homme. Admiratif, dirons nous. Le chaton arriva bien vite devant la porte qui sembla éclater de rire à la vue de sa mine défaite. Hé oui, de nouveau notre ennemie : la poignée de porte. Balançant un coup de patte rageur et très peu félin au panneau de bois, Lust jeta un regard menaçant à la poignée suspendue au dessus de sa tête. Il était un chat enfin ! Un matou gracieux, souple et fort, enfin normalement. Alors, décidant de défier la porte – les forces de la nature même – il sauta. Et se suspendit par les pattes avant à la poignée, attendant avec espoir que celle-ci daigne s’abaisser sous son poids. Ce qu’elle fit, bien qu’avec réticence. Première victoire, appelle à nouveau défi.

Maintenant le duel avec la porte en elle-même. Celle-ci, bien qu’entrebâillée, ne daignait pas encore le laisser entrer. Après une dizaine de coups de patte laborieux, le gamin finit par ouvrir suffisamment la porte pour pouvoir pénétrer dans l’antre du diable. Là, déterminée, il s’avança sans la moindre gêne au milieu de la chambre, et entreprit de quémander un peu d’attention. Merde, il avait un problème lui ! Il comptait bien redevenir humain, et Kanda allait l’aider.

« Maraou ! »

Oui bien. Essai concluant.


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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:44

On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.

Il était nonchalamment adossé contre son mur, assit sur son lit. Il feuilletait un rapport que lui avait donné un peu plus-tôt le grand intendant pour préparer une mission. De toute évidence il était vital que ces informations soient traduites en lettres pour qu’un saisisse proprement leurs sens. C’était des genres de détails qu’on voulait pouvoir relire pour s’en souvenir constamment, et ne pas sombrer dans le doute. Encore une mission intéressante. Compliquée à souhait, mais possible. Il se laissa glisser, observant avec un manque d’envie le texte qu’il tenait à bout de doigts. Ça n’avait pas l’air très distrayant, mais à vrai dire, on ne pouvait jamais en être sûr dans une guerre. Tout était incertain.

L’ennemi peut se montrer surprenant.

Le camarade aussi…

S’étant laissé glisser sur son mur, il se retrouvait à présent la tête contre la dure paroi et le corps recroquevillé sur le matelas. Il choisit de changer cette désagréable position et en profita pour abandonner les feuilles sur son chevet.

C’est quand une forme féline, petite, et ténébreuse s’engouffra dans sa chambre que ses lèvres se figèrent, et c’est quand la boule de poils en question s’arrêta au beau milieu de la chambre et poussa un miaulement pas très discret que son cerveau choisit de prendre des vacances.

Hein ?
Comment ?
Un chat ?
À la congrégation ? Dans sa chambre ? Qu’est-ce qu’un animal pouvait bien faire dans un endroit si… il n’y avait pas de mot exact pour décrire ce lieu étrange. Il fixa un moment le chaton, soupirant d’une manière infime et pensant distraitement aux raisons de sa présence, les rouages de sa cervelle se remettant doucement en marche. Était-ce la section scientifique qui l’avait ramené ? Pour lui faire il ne savait quelle idiotie ? Ou peut-être un membre quelconque de l’Ordre Noir avec un cœur étonnamment généreux et majestueusement stupide ? Lentement, il se redressa, délaissant des draps plissés. Il s’approcha de sa porte et la poussa d’une main pour qu’elle se referme. Puis il pivota pour faire face au chaton, croisant ses yeux d’un vert parfait. Il se pencha vers le félin, l’observant, l’étudiant. Il ne se portait pas trop mal. Il avait l’air soigné, et il ne semblait pas mourir de faim. Soit le chaton était doué pour vivre dans un endroit pareil, soit quelqu’un s’occupait de lui. Or il suffisait de penser à la location de la tour maison pour choisir par préférence - et par la notion du rationnel - la deuxième option. Il approcha ses mains vers le chaton et, en voyant qu’il ne fuyait pas et ne vociférait pas, le souleva.

Il était très léger, et plus petit encore entre ses doigts qui étaient plongés dans l’épaisse et soyeuse fourrure. Vu l’état de son poil, il mettait les points sur les i quant à la deuxième option. Il le prit dans les bras, d’une façon qui n’était pas à l’apogée de la tendresse, mais qui laissait discrètement paraître la douce sensation, d’ordinaire si rare pour le ténébreux garçon. L’homme, seul, sait se montrer différent qu’en présence d’autrui. Il n’y a aucun regard pour le juger, et il peut paraître comme il le souhaite. Yû Kanda, lui, ne cachait rien, et sa personnalité n’était pas prête de changer. Mais seul, il était inconsciemment capable de prouver un peu d’affection envers un quelconque animal. D’autant plus que cet animal avait d’incroyables orbes d’émeraude à la place des yeux, et qu’il se plaisait à les contempler. Il aimait le regard des chats, farouche et fier. Ce n’était pas exactement ce qu’exprimait ce chaton, mais ça n’avait aucune importance.

Il s’approcha d’une fenêtre et en tira les rideaux d’une main, laissant la lumière des astres éclairer doucement sa chambre. Les lueurs caressèrent un sol en parquet régulier, s’étendirent jusqu’à envelopper le pied d’un lit et la face d’une armoire, laissant d’autres meubles et objets dans l’ombre. Il se pencha vers les carreaux, exposant son propre visage à cet éclat qui mourrait dans le ciel, laissant des traces sanglantes où ses bras fantomatiques se posaient.
Il laissa ses doigts caresser distraitement le dos du chat, allant parfois jusqu’à le frôler entre les oreilles.

« Ne vas pas n’importe où. »

Murmure. Son regard était toujours posé sur le soleil qui faisait sa lente incursion dans le ciel. Les doigts fins de l’exorciste caressaient d’une façon répétitive le poil soyeux du félin. Il était pensif, discret, peut-être même fatigué. Du moins il était dans un état d’esprit tel qu’il ne balança pas le chat hors de sa chambre, mais le garda contre lui. Qu’il ne lui offrit pas des insultes inutiles, mais des conseils tout aussi oiseux.

« Tu tomberais dans de mauvais bras. »

Il savait pertinemment que la créature qu’il berçait ne comprenait certainement rien à ses mots, bien qu’elle réagisse au son de sa voix. C’était probablement pour ça qu’il se laissait dire des choses aussi stupides. Il pourrait s’en vouloir d’être idiot et naïf avec un chaton, mais ce n’était pas aussi grave que s’il l’était avec un humain. L’animal écoute, l’homme interprète. L’animal est muet, l’homme répète. Poussant un soupir à couper le souffle, il baissa les yeux et observa la petite boule de poil, dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:45

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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:45

Qui est vraiment fort, ici ?
Ils ont tous leur manière de s'en sortir, de supporter leur malheur.
Alors, pourquoi pas moi ?
Qu'est-ce que ça change, franchement, si dans la noire solitude de ma chambre, je prends cette merveilleuse poudre blanche ?
Si je rajoute à l'acide de mon passé sanglant, l'acide qui fait rêver ?
Qu'est-ce que ça change ?
Qui est-ce que ça intéresse que je sois infaillible ?
Laissez-moi détruire ce qu'il me reste de lambeaux d'humanité.
Qui a besoin d'être heureux ?

Inexplicable.

Incurable.

Inéluctable.

Inexorable.

Inextricable.

Et tous ces autres mots qui veulent tous dire que c'est perdu d'avance.

Moi qui le pensais si fort…
[ Comfortably Numb - Yosshi ]



Now wakes the owl, now sleeps the swan.

Crépuscule ombrageux.
Il n’est pas nécessaire d’être un savant pour dire que la lumière et les ténèbres sont les deux faces d’une même pièce. Que la nuit est le dos du jour, et que le jour est la face de la nuit. Qu’est-ce le crépuscule ? Qu’est-ce l’aube ? Une trêve ? Une rixe ? Un amour ? Une guerre ?
Que se passe-t-il quand sa lumière infiltre les yeux de son spectateur ? Le simple rétrécissement de sa pupille, ou quelque chose de plus ?
Yû Kanda détourna la tête au ronronnement de la créature dans ses bras. Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres. Que faisait-il au juste ?
Que faisait-il avec cette créature insignifiante dans ses bras, alors qu’il avait d’autres choses plus importantes à faire ?

Le chaton réagit en premier. Se trémoussant un peu, il s’échappa d’entre ses mains et retrouva le sol. Ce fut à partir de là que le jeune homme se décida à ne plus lui porter aucune importance et de retrouver son rapport, aussi inintéressant soit-il. Alors que d’autres préféraient le calme, lui ne vivait que dans l’action, et ne pouvait pas attendre bien longtemps sans rien faire de soit-même. Demain matin il irait voir Komui, et ils mettraient tout au clair. Tout, y compris l’heure de son départ. Il était le premier exorciste à lever le bras pour partir en mission, et sans vouloir se vanter - chose qui ne se situait pas dans la liste de ses habitudes - il savait qu’il était très qualifié pour cette vie. Celle d’un exorciste plongé dans un éternel combat. N’était-ce pas sa vie ? Il était très compétent, en effet. Il avait les tripes, il avait le vide derrière lui. Il avait la lame de son innocence, et non plus l’innocence de l’âme. Le soir tombait, le plus gros de la Congrégation devait être entrain de manger. Il irait les rejoindre avec un peu de retard, en faisant en sorte qu’il n’en rejoigne pas beaucoup, à vrai dire. Mais d’abord, il voulait se rafraîchir. Peut-être même abandonner son uniforme, pour une fois. Bien qu’il trouvait cela convenant de porter l’emblème des exorcistes à tout moment, il avait de nombreux habits qui venaient de son pays, comme ceux qu’il portait pour s’entraîner, mais aussi pour ne rien faire de spécifique – pour décrypter ses pensées – comme maintenant, et qui devraient être suffisant en cet instant.
Miaulement.

Quelqu’un ne passait pas inaperçu, dans cette chambre. En quelques grandes enjambées, il arriva à la porte de bois et l’entrouvrit juste suffisamment pour laisser le félin passer. Il ne chercha pas à la fermer : il allait bientôt sortir, et il y avait très peu de risques pour que quelqu’un vienne le déranger, surtout à une heure pareille. Déjà, il ne recevait pas beaucoup de compagnie, car il n’en souhaitait pas. Autrement, même si parfois quelques êtres persistants venaient toquer à sa porte, ce n’était jamais pour l’accompagner à la cafétéria, et encore heureux. Il se retourna, sans frôler des yeux l’animal qui devait déjà être sortit. Il s’approcha d’une armoire et y chercha ses vêtements. Ce fut rapide, le kendoka n’étant pas réellement intéressé dans la mode ou dans le fait qu’un tee-shirt aille ou n’aille pas avec un pantalon. De toute façon, ses habits se ressemblaient suffisamment question couleur et style pour que tout s’accompagne. Problème résolu. Il déposa son choix sur son lit. Il laissa sa veste glisser le long de ses épaules, retirant ses bras des manches. Ses mains agrippèrent le bas du tee-shirt noir qu’il portait en dessous, et le soulevèrent au-dessus de sa tête. Il balança les morceaux de tissus élaborés pour le combat sur son lit, et se dirigea vers une deuxième porte. Cette deuxième porte fut à nouveau franchit un instant plus tard par l’envoyé de dieu, le torse dénudé et humide. Il s’approcha à nouveau de son lit, et s’y assit, empoignant ses habits propres. Son sombre regard glissa à nouveau vers la fenêtre. Grâce à la lumière mourante du soleil, il put évaluer l’heure. Du bout des doigts, il frôla le tatouage qui ornait son torse. Un frisson parcourut sa peau pâle. Ce dessin sur sa peau avait une fonction plus ou moins secrète. Peu de gens étaient conscients de son pouvoir. Certains avaient été témoins de ses rapides et incroyables guérisons, mais même eux ne savaient pas que la source de ces rétablissements pleins de prouesses était ce tatouage, ou du moins qu’il en était l’inévitable emblème. Que lorsque Yû Kanda aurait dut être mort, ce dessin rampaient sur sa peau, ses traits d’ébènes grandissaient et prenaient de l’espace sur sa poitrine, pour lui redonner la vie. Ou plutôt, pour le ramener sur la falaise qu’était cette vie, mais plus près du bord, sur un terrain encore plus fragile. Sur cette falaise qui, à chaque impact, devenait plus étroite et plus instable.

Un énième soupir s’échappa d’entre ses lèvres serrées. Il enfila son tee-shirt propre. Un tee-shirt blanc au col marqué d’un style asiatique avec des traits sombres, des traits qui se trouvaient également aux extrémités des demi-manches. Son regard retomba près de la porte où le chaton se trouvait toujours. Pendant un instant, il crut apercevoir une certaine expression dans les yeux verts du félin, mais il se dit simplement qu’il devenait encore plus grave qu’avant pour penser à de telles choses, et qu’après le dîner, il lui faudrait une bonne nuit de sommeil, si c’était possible. Il demanderait peut-être un thé pour l’aider à trouver le sommeil, bien qu’il n’apprécie pas qu’on lui apporte son aide. Mais il devait consentir : même si c’était souvent emmerdant, il y avait aussi des côtés pratiques dans le domaine de l’entraide ou encore de solidarité. Ce mot semblait bien grand.

De toute évidence, il n’était pas fanatique du travail d’équipe. Au contraire, il trouvait cette méthode peu pratique. Ça pouvait fonctionner, mais les membres du groupe devaient former une élite. Son unité, celle du maréchal Tiedoll, n’avait cesse de s’agrandir. En effet, les exorcistes se faisaient plus nombreux, mais le kendoka craignait pour son équipe qui devenait beaucoup trop grande à son goût. Ce n’était plus un travail pratique entre quelques personnes qui pouvaient se voir et se comprendre entre elle. Fluide, intime dans son sale boulot. Non, c’était une armée qui se formait sous le commandement du maréchal. Trop de monde, trop de désaccord, et certainement pas d’harmonie. Une armée de faux guerriers qui ne cesseraient de l’embêter rien qu’en existant ! Mais fermons les parenthèses.

Il se leva, prenant le temps de placer Mugen sur sa hanche. Une arme qu’il n’était pas prêt de lâcher. Il détenait quelques lames anodines dans son placard, mais elles ne faisaient pas le poids face à son arme d’innocence. Elles n’étaient que de brèves remplaçantes si jamais son arme avait besoin d’être examiné, ou si quelque chose arrivait. Il n’était pas prêt de perdre définitivement Mugen. À vrai dire, très peu d’exorcistes devaient être prêts à perdre leurs fidèles armes. Yû Kanda avait beau être du type équipement, il tenait à son arme autant qu’un symbiotique. Elle était une extension de son corps. Elle était sa sœur de combat, celle qui lui offrait victoire. Elle était simplement indispensable dans sa vie, puisque, revenons à ce qu’on disait avant, sa vie était celle d’un exorciste plongé en un éternel combat. Et tout exorciste a besoin de son innocence, sinon, il n’est pas un exorciste, et ne mérite pas de porter d’emblème, de croix argentée au niveau du cœur. Les yeux onyx du bretteur s’arrêtèrent un instant sur son uniforme, où la croix renvoyait le triste éclat sanglant du crépuscule qui s’infiltrait encore à travers les carreaux de la fenêtre. Il s’approcha de la porte, prêt à partir.
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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:45

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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:46

Do you fear,
the expressions on the faces we don't know ?
It's a cold, hard road when you wake up,
and I don't think that I have the strength
to let you go.

Maybe it's just me.
Couldn't you believe that everything I said and did,
wasn't just deceiving?
And the tear in your eye,
and your calm, hard face,
makes me wish that I was never brought into this place.


Cause every breath that you will take,
When you are sitting next to me,
Will bring life into my deepest hopes.



Ses doigts agrippèrent la poignée de la porte. Il suffisait de la tirer pour sortir de la chambre. Or, autre chose bloquait le passage. Le même chat qu’avant. La même paire d’yeux verts et luisants. La créature s’approcha et entreprit de se frotter contre ses jambes. Voilà qui était assez… nouveau. Les chatons n’arpentaient pas les couloirs de la congrégation tous les jours, encore moins pour passer du temps avec les exorcistes, et encore moins pour les recouvrir de câlins et de caresses. Subitement, la suspicion naquit dans son cerveau. Le simple fait de retrouver un chaton dans sa sinistre chambre – cette pièce n’était pas la plus accueillante parmi les centaines d’autres salles qui se trouvaient ici – était un événement assez stupéfiant pour qu’il se méfie brusquement de sa provenance. Était-ce une farce, ou une nouvelle idée stupide d’un prétendu camarade ? Était-ce une expérience, et ce chaton était-il le cobaye qui déterminerait quel degré de méchanceté montrerait l’adolescent face à un sujet mignon ? Aaah. Si c’était réellement le cas, il avait de quoi craindre son entourage.
Soupir.
À quoi pensait-il au juste …? Quand était-il tombé assez bas pour s’attendre à subir de telles stupidités ? Les gens présents dans ce bâtiment semblaient simplement assez suspects pour le faire penser d’une façon aussi inquiétante. Ils étaient des boites renfermant multiples surprises, et Yû Kanda était… le trancheur de boîte. Ha !

Le félin s’éloigna, alors le jeune homme en profita pour prendre son propre chemin, refermant la porte derrière lui. Mais un miaulement pressant l’empêcha de s’activer. Il tourna la tête et pour la millième fois, posa les yeux sur cette créature qui ne pouvait définitivement pas se passer d’affection. Il fallait vite qu’il se fasse à l’idée qu’il ne trouverait pas ce qu’il cherchait auprès de lui, et que Kanda avait d’autres choses à faire. – hm, pourquoi pas manger, par exemple (a) – Bien qu’il se trouva ridicule d’agir ainsi face à un animal, le jeune homme lui lança un regard froid apte à dissuader même un loup de lui faire face. Il ne sut au juste si le félin avait eut le temps de remarquer ce terrible regard – hm bon j’avoue que Kanda est un peu bizarre sur ce coup ci mais je peux pas faire autrement -, car le dernier choisit le même moment pour se retourner. Il partait dans la même direction vers laquelle Kanda désirait aller, même si les destinations voulues étaient très différentes. Alors il fut obligé de marcher derrière le chaton. Ce qui était plutôt étrange à ses yeux. Le félin, lui, en sembla très satisfait. C’était devenu très vite flagrant que ce que cherchait l’animal était d’être suivit. Après tout, le félin avait suffisamment intrigué le kendoka pour qu’il s’intéresse un peu à lui, et pour qu’il en remarque son changement de caractère, et son manque de protestations. Peut-être était-ce de la curiosité, peut-être était-ce autre chose qui fit que l’adolescent continua à suivre le chat sans un mot ni aucune précipitation. Peut-être. Mais c’était assurément un mystère.

Ils ne rencontrèrent personne que l’adolescent connaissait personnellement, et ça lui allait très bien comme ça. Il préférait ne pas avoir à donner de réponses. Il préférait tout aussi simplement ne pas recevoir de questions étranges. Non que sa réputation l’importe autant, mais ça donnerait d’avantages de raisons à ses soit disant coéquipiers de l'importuner. Ou de l’agacer. De l'irriter. De l’énerver. De l'excéder. De le contrarier. Et tous ces autres mots qui définissent si bien le problème. C’est pourquoi lorsqu’une silhouette humaine pénétra dans on champ de vision, et que les yeux de cette silhouette aient observé attentivement les deux êtres qui arpentaient ensemble ce couloir, Kanda entreprit d’envoyer un autre de ces regards qui suffit à faire fuir l’entourage. Ah, ça marchait très bien vraiment. Tête baissée, l’homme – un scientifique, ou autrement, un inconnu bon à rien -, accéléra le pas et continua sa route sans rien dire.

Les fenêtres qui perçaient régulièrement le mur extérieur, laissaient filtrer la lumière éclatante du petit jour. Il continua sa route, ne posant que rarement les yeux sur la petite créature noire qui longeait elle aussi le mur. Finalement, peut-être comptait-elle simplement l’escorter vers où il souhaitait aller ? Bizarre. Très bizarre. Mais à peine cette stupide idée lui avait traversé l’esprit, le chat laissa échapper un miaulement. Il s’était arrêté devant une porte, et rapidement, y posa deux pattes griffues dans une mimique qui laissait clairement savoir qu’il désirait rentrer. Le ténébreux adolescent s’approcha et examina la porte. Les couloirs étaient tous très ressemblant, mais il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour réaliser où il était. Exactement où il s’était exclu après un mission difficile pour récupérer tranquillement. Dans une de ces chambres qu’il avait crut vide, mais qui en réalité avait hébergé un nouvel exorciste. À présent, c’était la chambre de Lust Heartnet. Un gamin qui semblait bien insouciant et pourtant si troublé. Le chat le fixa de ses yeux d’émeraude. Kanda ne sut exactement ce qu’ils exprimaient. Il hésita une seconde, mais finit par abattre son poing sur la porte quelques fois. Aucune réponse. Juste un miaulement insistant. Il saisit la poignée et entrouvrit la porte pour laisser passer la créature. Alors comme ça le gamin avait un chat ? Hm. Sa main resta un instant sur la poignée, alors que ses yeux observaient ce qu’il pouvait voir de la chambre. Finalement, il choisit d’ouvrir d’avantage la porte, et posa les yeux sur ce qu’il avait brièvement vu autrefois. Quand était-il venu pour la première fois dans cette pièce ? Quand avait-il souillé ce lit de son sang ? Les meubles n’avaient pas changé de place. Seuls quelques objets personnels étaient posés ici et là.

Un soupir s’échappa d’entres ses lèvres, et il chercha des yeux la forme féline et noire qui l’avait guidée jusqu’ici. À vue d’œil, il n’y avait ni bol d’eau, ni croquettes ici. Rien n’était sûr. Mais si ce chat n’appartenait pas au gamin, ça lui ferait au moins une bonne surprise, voir peut-être un bon compagnon, capable de satisfaire ses besoins de familiarité ou d’affection.
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MessageSujet: Re: Un nouveau pouvoir très contraignant.   Un nouveau pouvoir très contraignant. Icon_minitimeDim 29 Avr - 22:46

Fed-up
Tired
Sick and twisted
One-man army
I'm enlisted
Trust yourself trust no one else
Fuck a hero be yourself
I don't need your lousy hand-out
Clinched fists I'll fight my way out
Fighting my way out
Find my way out.
People wake up and sing along
I trust no one
My trust is gone.

Ce n’était que la deuxième fois qu’il venait dans cette chambre, mais contrairement à la première fois, elle ne semblait pas vide, ni sombre. Il y avait des objets qui la décoraient et une ambiance spéciale qui faisait d’elle l’habitat de son unique propriétaire. Même sans avoir aperçu la trace scrupuleusement taillée dans le bois de la porte, il y avait dans cette chambre la trace de son habitant, bien qu’il fallut le connaître pour y mettre son nom. C’était la chambre de Lust Heartnet. Et bien qu’il ne le connaissait pas énormément, il semblait pouvoir facilement croire que cette chambre était la sienne. En observant ces détails, il appréhendait sans le savoir la trace de son soit disant coéquipier. Où était-il d’ailleurs ? Que dirait-il s’il franchissait le seuil de la porte, pour y retrouver pour la deuxième fois le manieur de sabre ? Ce dernier ne se gêna pourtant pas pour s’aventurer dans la pièce, où il trouva des cartes délaissées sur le sol, des draps défaits et diverses petites choses. Peut-être était-ce une trop grande indifférence qui fit qu’il se ficha bien de connaître la réaction de celui qui le découvrirait. Peut-être ne se souciait-il simplement pas, et ne planifiait pas de justification. Peut-être était-il trop certain de ne pas se faire prendre. C’était probablement une de ces choses. Il était difficile de comprendre le manieur de sabre. Il n’était ni évident ni très sociable.

L’ombre du chat attira son attention une fraction de seconde, mais il s’en désintéressa bien vite, voilà pourquoi il n’assista pas à la fabuleuse transformation du félin en jeune garçon. Ainsi les deux hommes se tournaient-ils le dos. Mais le plus âgé avait bel et bien ressentit la chose qu’on pouvait qualifier d’extraordinaire : la métamorphose. Il avait aperçut l’halo pourtant discret de la lumière, qui avait brièvement caressé les murs lors de l’activation de l’innocence anonyme qu’il avait très naïvement prit pour un objet futile, traînant au sol. Bien qu’il eut prit du temps, il finit par se retourner, les yeux brûlants, vers l’unique personne qu’il souhaita assassiner en cet instant. L’envie de meurtre était venue bien vite et naturellement, d’une façon spontanée. N’importe qui d’autre s’en serait probablement inquiété, mais pas Yû Kanda. La mort était pour le dire ; une chose bien habituel. Une sorte de jeu dangereux auquel il participait souvent. Elle était l’amoureuse bien cruelle mais dévouée de ce jeune exorciste, et bien qu’il fut un bon joueur, elle l’avait saisit plusieurs fois déjà pour l’embrasser fougueusement et sans regrets. Mais il n’avait jamais succombé bien longtemps à son charme ignoble et pourtant d’aspect si reposant.

De toute évidence, la présence de Lust Heartnet ici à la Congrégation, et sa profonde solitude, démontraient efficacement sa propre connaissance de ce qu’était la mort. Le scientifique Reever ne lui avait-il pas dit d’être indulgent envers cet enfant, et de ne pas s’abandonner au parfait contraste de la gentillesse pour lui ? Fuck. Si Reever lui en voulait, il n’aurait qu’à expliquer l’histoire étrange qu’il avait vécut en ce jour. De tout mettre sur le dos de sa victime puisqu’elle semblait pleinement le mériter, et de s’en sortir comme ça. Voilà pourquoi l’heure était parfaite pour effacer de son monde la chose collante et embêtante qu’était Lust Heartnet aux yeux froids de Yû Kanda. Ce dernier n’était-il pas connut pour n’avoir pour fidèle compagnon, que la mort en personne ? Alors pourquoi le joueur de carte tentait-il d’égaler cette rude adversaire sur le cœur pourtant gelé de l’adolescent ? Qu’était-ce cette bataille qui semblait se jouer sur ce qui n’était qu’un organe tout à fait disposable ?

Il écarquilla très légèrement les yeux, et cette expression était peut-être la marque solitaire de son hébétement. Seule, elle parvenait à prouver son incompréhension et son désaccord. Incompréhension ? Évidemment. Pourquoi donc Lust Heartnet voulait-il mourir ? Oh, bref, vous avez bien comprit. Devinez vous-même dans quel état de fureur pouvait bien ce trouver le manieur de sabre. En effet ; il était très en colère et ceci contre une seule et unique personne, et cette personne se trouvait juste devant lui. N’oublions pas que Kanda avait une arme très coupante à la parfaite disposition de sa main, et qu’il exerçait sur sa victime un avantage décisif. Sa force et son expérience. Sa taille et sa carrure. Son caractère féroce et son indifférence. Cet aspect farouche qui venait d’apparaître et qui dépassait celui du chat.

Il ne sut trop quoi dire, ou comment exprimer inutilement sa fureur. Mais il s’approcha d’une façon bien menaçante vers son fameux camarade exorciste, et ses menaces fusèrent de ses moindres mouvements.
Effrayant, non ?

« Je vais te faire crever sur place ! »

Il était furieux, et toute cette fureur se reflétait dans ses yeux. Il était probablement une de ces quelques personnes qui, par faute d’exprimer leurs sentiments sur leurs visages, les faisait ressentir par leurs regards, aussi froids ou discrets soient-ils.

« Tes jeux vont finir par te tuer, surtout si tu crois pouvoir t’amuser avec moi. C’est clair ?! »

Il soupira avec un air farouche et retira soudainement toute la pression qu’il venait d’exercer, pour tourner le dos et ne laisser que du froid. Glacé.

« Je devrais vraiment te tuer… et figure toi, c’est pas l’envie qui manque. »
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