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 Mort de Meian.

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Nami
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Nami


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MessageSujet: Mort de Meian.   Mort de Meian. Icon_minitimeMar 8 Fév - 2:12

So little love so little hate.

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Spoiler:


I'm talking to you
But you're not listening
I don't know what to do
My heart is blistering
Writing this song
Tell me I'm not wrong

I close up my mouth
When you're around now
Suffocating in doubt
I can't make a sound
In your sundrenched world

So, I'll stay up all night
With these bloodshot eyes
While these walls surround me
With the story of our life


Folles vagues. Ses yeux s’écarquillèrent. Ils fixèrent le sang qui s’écoulait de la plaie d’Hikari. Et elle fixa comme une enfant qui voyait une horreur impensable, paralysée devant une image qu’elle ne pouvait accepter. Elle fixa comme si soudainement le sol n’était plus que sous ses pieds, et qu’une sensation désagréable de vertige s’emparait d’elle. Le vide était tout autour, ce jour là. Et non seulement à l’intérieur. Elle si calme, si indifférente. Elle qui ne réagissait que très peu avec son entourage. Jusqu'au point d’exclure le présent. Et que son passé soit véritablement devenu la seule importance dans sa vie. Le seul à pouvoir la faire réagir n’importe quand, à n’importe quel moment. Le seul à lui donner la subite envie de chercher cette moitié de cœur en sa poitrine, avec ses propres ongles. La trouver, la ranimer, et la raccrocher à sa moitié. Si seulement elle avait assez d’ombre. Si seulement elle avait assez d’ombre pour équilibrer la lumière trop vive du cœur d’Hikari… Alors peut-être qu’ils pourraient s’assembler.

Peut-être avait-elle voulu que ce soit son rôle. Peut-être qu’en voyant sa sœur partir, illuminé par un avenir, une innocence, un monde nouveau, peut-être avait-elle voulu veiller sur elle en tant qu’ombre, accompagnatrice de la lumière qui ne la quitterait plus. Peut-être que seule dans sa chambre, en compagnie d’une mère de plus en plus froide et de plus en plus demandante, elle avait simplement craqué sous le poids de la solitude, et sans doute avait-elle eu l’envie brute de vouloir rejoindre sa jumelle d’une manière ou d’une autre. Peut-être que par égoïsme, elle avait même accepté de devenir ainsi, morte et terne, simplement pour prouver à sa sœur qu’elle ne rejoindrait pas ce nouveau monde seule. Qu’elle n’avait pas le droit de l’oublier. Non, pas le droit. Meian avait préféré être détestée qu’être oubliée. Car elle-même avait détesté l’innocence à en mourir. Et cette haine était toujours présente, mêlée à présent avec la crainte. Et pourtant, elle ne recula pas lorsque le petit papillon de lumière s’envola, se libérant de son nid rouge et chaud. Meian était toujours debout, immobile. Ses yeux, aux pupilles rétrécies par une émotion parmi tant d’autres, ne cillaient pas. Et il était douloureux de ne pas cligner des yeux. Même pour une immortelle, car le sang enflait toujours ses veines. Bien qu’il lui manquait bien des choses pour être qualifiée d’humaine, et qu’elle en possédait d’autres encore qui ne pouvaient appartenir à cette faible race, le monde ne pouvait lui prendre sa douleur. Au contraire, il l’a lui avait laissé. Au plus profond de sa poitrine. Comme si son cœur était parti en lui laissant ses bagages. Car oui, Meian aimait, Meian haissait. Meian souffrait de ce mélange. Et sans doute s’était-elle cru invulnérable dans cette nouvelle vie qu’était la sienne. Sans doute s’était-elle bel et bien moqué de ce que le monde pouvait lui infliger. Mais tout ce qui concernait sa sœur avait fait exception depuis le tout début. Depuis leur enfance. Depuis le monstre qui avait enlacé sa sœur. Depuis cette lumière qui l’avait sauvée avant de la condamner. Depuis ce corbeau à la fenêtre. Depuis ces bras étrangement accueillants qui l’avait saisit lors d’une nuit horrible. Depuis cette rencontre à Rome. Depuis chaque jour, chaque minute, chaque instant. Depuis une éternité. Depuis le tout début, et même avant. Et à jamais. Elle frissonna lorsque le papillon atteignit son front. Le vertige fut à son apogée avant de disparaître. Depuis le tout début, et à jamais. Comme il en avait toujours été au plus profond d’elle. Et ce fut exactement dans cet endroit qu’elle s’imagina sentir le bruissement du papillon. La chaleur de sa lumière. La douceur de sa jumelle. Mais rien ne la ferait revenir. Pas même sa propre volonté.

Elle ne savait si en restant humaine, elle aurait pu espérer revoir sa sœur un jour. Elle aurait vécu sa vie de petite bourgeoise japonaise, une vie sans doute trop terne pour une gamine qui ne faisait pas face à la réalité. Priant chaque jour pour que sa sœur aille bien, et pour que des hommes vêtus de noir ne viennent toquer à la porte pour annoncer la mort d’un être aimé qu’elle ne verrait pourtant plus jamais. Et alors on aurait veillé sur elle avec dureté, pour ne pas que la jeune fille rappelle à la vie un corps, une âme, qui avait lutté contre toute entrave à la vie comme à la mort. L’Aube Vengeresse. Hikari l’exorciste. Non, la balance de la vie ne devait pas être rompue. Et pourtant Meian était presque morte. Néanmoins, elle avait réussit à accomplir ce qu’elle avait désiré ce jour là : s’approcher de sa sœur d’une manière ou d’une autre. En tant que Noah, elle partageait le même champs de bataille. Et dans ses ombres et dans son silence, elle veillerait sur elle. Silencieusement. Sans le lui dire. En faisait semblant. En l’extirpant des griffes du danger. Mais aujourd’hui, d’une certaine façon, elle n’avait pas su le lui cacher. Il était dur d’être fausse une fois face à sa sœur. C’était alors que sa propre vérité venait lui serrer le ventre et chambouler ses pensées comme si elles étaient prises dans un tourbillon malsain.

You're sick of feeling numb
You're not the only one
I'll take you by the hand
And I'll show you a world that you can understand

This life is filled with hurt
When happiness doesn't work
Trust me and take my hand
When the lights go out you will understand


Les paroles de sa sœur étaient froides. Si froides. Probablement comme les siennes. Mais sa voix n’était plus habituée à parler ainsi. Elle était silencieuse. Si silencieuse. Depuis longtemps déjà, elle avait choisit de ne plus attendre en silence lorsque quelque chose n’allait pas. C’était ce qui lui avait donné du courage étant petite, et plus encore lorsque sa sœur était partit. Mais cela avait été trop dur. Elle s’était, au contraire de ce qu’elle avait souhaité, repliée dans ce silence, ombre parfaite. Souvenir errant. Ténèbres si peu envahissantes. L’Éternité ? Meian n’était pas étonné d’entendre que sa sœur n’y croyait pas. Après tout, comment pouvait-elle espérer vivre avec une tel chose dans le cœur ? La lumière, symbole de pureté et de renaissance, n’allait pourtant pas la sauver. Ceci aurait été un miracle que Meian n’aurait jamais imaginé. Elle était suffisamment impliquée pour le savoir. Alors que la petite humaine qui aurait pu la remplacer si le corbeau n’avait jamais apporté son présage à sa fenêtre, aurait cru en sa sœur jour après jour en ignorant sa mort si le sort avait frappé. Et bien qu’elle, petite Noah, soit capable de parler et de marcher à tout jamais, elle ne croyait pas en l’éternité non plus. À vrai dire, elle avait presque espéré que ce papillon, petit être fragile, s’empare égoïstement de sa vie, en une simple caresse un peu trop froide ou un peu trop chaude. Elle avait presque espéré que sa sœur mette elle-même fin à son existence. Que ce soit elle qui mette fin à son semblant d’éternité. Car elle aurait souhaité que ce soit elle et personne d’autre, qui la réveille enfin de son cauchemar. Qui la rende humaine une dernière fois. Qu’elle puisse mourir comme la jeune fille qu’elle avait autrefois été. Oui, cela aurait été parfait. Hikari aurait ainsi évacué toute haine contre sa jumelle, et la mort de Meian en aurait été presque agréable. Le coup final, doux, digne d’un insecte fébrile, et le sommeil éternel et apaisé d’une moitié de cœur non comblée, mais, satisfaite.

Keep me close
Really close

Abandonner ? Meian baissa la tête. Elle voulait s’asseoir. Envelopper ses genoux de ses bras. Vider sa tête. Non… Non ! Jamais elle n’avait abandonné Hikari. C’était elle, et seulement elle qui avait été abandonnée ! Non… ? C’était elle qui avait vu sa sœur partir, et elle en avait détesté toute personne qui n’avait pas empêché ce désastre. Si elle était arrivée jusqu’ici, c’était pour être plus proche de sa sœur. Avait-elle eu tord ? Hikari serait-elle venue la chercher un autre jour ? Combien de temps ? Combien de jour, de pleurs, de rires, de rides ? Combien de temps avant ? À la Congrégation de l’Ombre, on ne prévenait pas les familles lorsque leur proche, élu de dieu, était mort. On ne disait rien. On laissait les enfants, les femmes, les hommes, les parents, les frères… les sœurs… on les laissait tous croire, et avoir de l’espoir. On les laissait être fiers, alors que l’être auquel ils pensaient été déjà enterré sous des tonnes de terre. Explosé en poussière, ou gisant dans des flaques de sang. Mais personne ne duperait Meian. Personne ne l’aurait. Elle était l’oiseau insaisissable qui volerait haut dans le ciel, et qui deviendrait plus fort pour pouvoir emmener un jour Hikari avec elle.

Les bras fins de la Noah se refermèrent sur son torse. Immortelle mais fragile.

Qui avait choisit ? Qui avait fait ce choix ? Une d’elle avait-elle réellement désiré un jour se détacher de sa sœur ? Ou était-ce seulement l’œuvre du destin, ô cruelle fatalité ? Un sourire triste s’afficha sur le visage juvénile de la jeune fille. Elle laissa les croix s’estomper. La couleur de sa peau s’éclaircit lentement. Il n’y avait plus qu’une petite fille. Une petite fille aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus, tranchant sur sa peau pâle. La même petite fille qui avait tenu la main de sa sœur, il y a déjà des années de cela. Des années ? Non, seulement deux. Mais c’était exactement dans ces deux années que l’éternité s’était installée. Ses lèvres fines, à nouveau dotées d’une teinte légèrement rosée, frémirent. Mais elle ne sut trouver les mots pour formuler ce qu’elle pensait, et encore moins ce qu’elle ressentait. Il était tellement difficile de définir ses sentiments, et de les comprendre, qu’elle se sentait paradoxalement vidée. Il y avait un vide. Le néant. L’ombre. Voilà tout ce qu’elle était. Et cette pensée la dégoûtait. Elle avait envi de vomir. De changer. Mais le point de non retour avait depuis longtemps été dépassé. Petite trépassée.

« Hikari, jamais je… »

Le chuchotement s’estompa bien vite. Des fils de lumière éclatante vinrent enrouler son poignet. Et cette fois, elle eut peur. Elle recula d’un pas, et secoua faiblement son bras. Ses lèvres frémirent en une demie grimace. Elle sentait la brûlure que lui infligeait l’innocence, mais ce n’était pas la source de sa crainte. Cette lésion qui marquait doucement sa peau était-elle comparable à ce que cette innocence lui faisait subir jour après jour ? Non. Il aurait été plus facile de se battre contre ce cristal dans un unique combat, à l’unique vainqueur. De lui voir fait face un jour, un jour où tout aurait été fini. Rapidement. Mais il logeait dans le cœur de Hikari, et jamais Meian ne blesserait volontairement sa sœur. Elle avait toujours protégé cette dernière, se faisant unique coupable lors d’une fourberie quelconque, mettant la main au feu lorsqu’il le fallait, et bien avant ça encore, chassant les monstres qui se trouvaient sous le lit, ou partageant sa couette, et prêtant ses petits bras. Les choses auraient été belles ainsi. Mais les choses changeaient. Et tout avait rapidement basculé. Tout comme Meian, qui sentit ses pieds quitter le sol l’un après l’autre. Elle tomba à genoux devant sa sœur, abandonnant toute résistance. Qu’elle subisse son châtiment. Que cette innocence finisse de rompre leur bonheur dorénavant inexistant. Elle n’avait pas le droit de faire les choses à moitié. Elle n’avait pas le droit de briser un cœur et de n’en prendre que la moitié.

I wish you never told me
I wish I never knew
I wake up screaming
It’s all because of you


Elle sentit les bras de Hikari l’enlacer, et retint sa respiration. Ses yeux étaient douloureusement fermés. Et pourtant elle voulait rester ainsi à jamais. Elle voulait s’endormir dans cette exacte position, dans ces exacts bras. Elle voulait s’endormir à tout jamais dans cette étreinte à l’effluve familière et à la douceur inimitable. Il n’y avait pas de mort plus parfaite. Elle était prête à se jeter dans les bras de la faucheuse. Elle était prête à abandonner ses efforts tellement tout semblait désespéré à l’extérieur de cette étreinte, et si naturel et évident à l’intérieur. Elle se sentait, pour la première fois depuis si longtemps, dans un lieu familier. Une place qui lui convenait parfaitement. C’était comme une habitude qui lui rappelait qu’elle devait être ici et nul part d’autre. Alors doucement, Meian se raccrocha à sa bouée de sauvetage, glissant sa main dans le dos de l’exorciste et agrippant l’étoffe noire de son uniforme. Elle sentit sa robe s’imprégner du sang d’Hikari, et bien qu’elle ne pouvait en voir la nouvelle couleur, il lui était facile d’imaginer la teinte qu’avait pris sa dentelle.

Elle sentit sa sœur s’agiter contre elle, et réprima une grimace. Elle voulait la bercer dans ses bras, comme autrefois. Elle voulait caresser ses cheveux et lui dire que tout irait bien. Il était si difficile de faire croire au bonheur infini, lorsque l’on ne croyait plus rien nous même. Si difficile de faire croire au bonheur en ayant une voix emplie de chagrin et des cils que se perlaient de larmes. Il était si difficile d’avoir l’air forte lorsque ses mains tremblaient. Si difficile. Si difficile d’aimer. Le rire de sa jumelle la glaça, plus froidement encore qu’elle ne l’était déjà. Ses doigts s’ancrèrent plus violemment dans l’étoffe. Elle voulait se raccrocher un peu plus fortement à ce soutien irremplaçable qu’était sa sœur jumelle. À ce passé qu’elles avaient toutes les deux abandonné, mais que Meian retrouvait, lovée dans les bras de sa sœur. Sa si petite sœur. Sa petite sœur qui était devenu une arme, luttant contre des monstres plus horribles les uns que les autres. Des monstres difformes, et des monstres comme elle, comme Meian. Elle ferma les yeux, et sentit le visage de sa sœur s’enfuir dans son cou. Ignorer. Il fallait ignorer, oublier. Oublier le présent, le futur. Oublier la lumière, et les profondeurs ténébreuses. Oublier son corps tremblant. Oublier ses peurs et ses regrets. Oublier avoir aimer. Il fallait oublier et être comme elle avait toujours voulu être : à sa place. Avec sa moitié. Dépourvue de sentiments s’il le fallait. L’air matinal fit danser leurs mèches de cheveux qui se confondaient parfaitement.

Mais le temps fut si bref. L’étreinte si éphémère.

Ses doigts lâchèrent prise lorsque sa sœur recula. Ses yeux s’écarquillèrent. Elle ne sut quoi dire, le sourire serein que sa sœur lui offrait lui coupait le souffle. Elle était perdue. Lamentablement perdue. Elle s’en voulait tellement. Elle avait amené sa sœur jusqu’ici. Elle était venue jusqu’à la Congrégation de l’Ombre, emportant sa jumelle dans ses ombres pour fuir le danger. À présent, il n’y avait plus de danger. Il n’y avait que sa sœur. Elle et sa jumelle. À nouveau réunit. Mais elle ne savait déjà plus quoi faire.

I know, I know that you're wounded
You know, you know that I'm here to save you
You know, you know I'm always here for you
I know, I know that you'll thank me later


…Elle disparue.

Choc.
« Hi… Hikari… »

Des secondes passèrent, et la jeune Noah resta immobile, comme si sa sœur allait réapparaître. Comme si ses yeux lui faisaient défaut, et que la lumière allait renaître devant elle, et l’enlacer à nouveau. Mais le temps s’écoula et rien ne se produisit. Ses mains, saisies par des tremblements incontrôlables, tâtèrent le sol devant elle. Rien. Elle lança des regards frénétiques autour d’elle. Les premiers rayons de soleil illuminaient calmement l’herbe humide. Les oiseaux ne chantaient pas. Le vent ne soufflait pas. Tout retenait son souffle, accompagnant le silence parfait de la gamine. Ses doigts lacérèrent le sol de frustration. Des doigts qui se faisaient troubles. De plus en plus troubles. Et ses yeux piquaient atrocement.

« Non… Non ! »


Good morning day, sorry I'm not there
But all my favorite friends vanished in the air
It's hard to fly when you can't even run
Once I had the world, but now I've got no one


Elle leva ses doigts sanglants et humides devant ses yeux. Leurs tremblements la terrifiait. Elle saisit sa tête, se balançant en avant et en arrière, fermant les yeux et se recroquevillant, se faisant petite, comme un animal apeuré.

« Ne me laisse pas… Laisse moi te sauver… HIKARI ! »

Elle hurla son prénom quelques fois. Sa voix devint rauque. Sa puissance s’amoindrit. Mais elle répéta son prénom, encore et encore. Son timbre cassé était le seul bruit qui accompagnait le levé du soleil. Il faisait du silence qui l’entourait une énormité.

Took me down to the river
So I could drown, drown, drown
Looking up trough the water
I kept sinking down, down, down


Ne me laisse pas. Je voudrais te sauver. Je voudrais te pardonner. Je voudrais t’enlacer et te protéger. Comme autrefois. Ne me laisse pas.
Je ne peux vivre seule. Je ne peux vivre incomplète.
Alors reviens.

Plus rien. Sa bouche, entrouverte, frémissante, avait perdu toute sonorité. Elle ne parvenait pas à être calme. Elle ne supportait pas le sourire serein de sa sœur, avant qu’elle ne disparaisse. Elle ne parvenait pas à souffrir silencieusement, immobile. Car sa sœur avait souffert. Et elle avait disparu. Comme un effet de lumière. Elle s’était envolée, comme un papillon éphémère. Elle était partit, comme ce soir, il y a deux ans déjà, lorsqu’on avait saisit sa main. Mais un départ plus soudain n’était pas plus facile a subir. C’était comme si le poids d’un océan entier s’était versé sur elle, et elle rejoignait doucement les profondeurs, levant un bras vers les rayons de soleil qui illuminaient la surface de l’eau. Mais elle sombrait, encore et encore. Toujours plus. Et rien ne l’en empêchait.

« Emmène-moi avec toi ! Emmène-moi ! »

I need to run far away
Can't go back to that place
Like she told me
I'm just a big disgrace


Elle n’avait pas le droit. Ils n’avaient pas le droit. Et elle avait été suffisamment naïve pour croire que les choses se seraient terminées ce jour là. Que toute haine se serait envolé. Tout amour aussi. Qu’elle soit lavée, libérée. Libre. Libre de mourir pour de bon. De mourir sans que son fantôme ne soit perturbé par les horreurs que la vie lui avait laissé.

How I wish I could surrender my soul;
Shed the clothes that become my skin;
See the liar that burns within my needing.
How I wish I'd chosen darkness from cold.
How I wish I had screamed out loud,
Instead I've found no meaning.

I guess it's time I run far, far away, find comfort in pain,
All pleasure's the same: it just keeps me from trouble.
I've heard what they say, but I'm not here for trouble.
It's more than just words: it's just tears and rain.

How I wish I could walk through the doors of my mind;
Hold memory close at hand,
Help me understand the years.
How I wish I could choose between Heaven and Hell.
How I wish I would save my soul.
I'm so cold from fear.

I guess it's time I run far, far away, find comfort in pain,
All pleasure's the same: it just keeps me from trouble.
I've heard what they say, but I'm not here for trouble.
Far, far away, find comfort in pain.
All pleasure’s, the same: it just keeps me from trouble.
It's more than just words: it's just tears and rain.


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Nami
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MessageSujet: Re: Mort de Meian.   Mort de Meian. Icon_minitimeMar 5 Juil - 1:14

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